Juste un petit mot pour dire que j’ai lu dernièrement cet article concernant la posture.
Pour une amélioration instantanée de la manière dont on se tient, il est simplement conseillé de se tenir avec les paumes des mains vers l’extérieur (si on se tient debout) ou vers le haut (si on est assis ou allongé).
J’ai testé, mes sensations me disent que ça rejette les épaules vers l’arrière et que je me tiens un peu mieux comme ça.
A vous d’essayer !
Étiquette : yoga
Déprime ou dépression, des idées pour alléger l’humeur
La déprime est une période de tristesse plus ou moins longue souvent liée à une cause particulière.
La dépression est caractérisée par la tristesse, un sentiment de désespoir, une perte de motivation, du pouvoir de décision et l’impression de ne pas avoir de valeur (extrait de Passeportesante.net).
Là où la déprime est passagère, la dépression est récurrente.
Lorsque l’on est soi-même dans cet état, il est difficile de s’en rendre compte au premier abord, et souvent aussi difficile de comprendre pourquoi on est dans cet état.
Il peut y avoir des causes génétiques, biologiques et aussi une influence des conditions de vie (stress, manque d’activité physique, conditions précaires) mais cela ne s’arrête pas là : on peut avoir ‘tout ce qu’il faut dans la vie’ et se retrouver quand même dépressif.
C’est d’ailleurs quelque chose qui peut renforcer la culpabilité du dépressif de penser qu’il n’a vraiment pas de raison d’être dans cet état.
Les comportements et réflexions paradoxales sont courantes, comme de s’isoler et de rejeter la présence des amis qui pourraient vous aider, tout en se plaignant que personne ne se préoccupe de vous.
Si l’on arrive à percevoir qu’un état dépressif est en train de s’installer, essayer (si la motivation est encore présente) de pratiquer des activités qui font du bien (pourquoi pas en piochant dans les petits bonheurs), profiter de la lumière (en hiver, le manque de lumière peut induire une dépression saisonnière), faire du sport, méditer, se nourrir correctement, voir des amis positifs, regarder ou lire des choses qui vous amusent…
Mais il y a un moment où la dépression devient tellement perturbante que même faire quelque chose qui normalement nous fait plaisir devient une tâche impossible.
A ce moment-là, il faut se souvenir que la dépression colore votre perspective en gris et qu’elle vous fait penser que rien de positif ne va jamais plus vous arriver. C’est un mensonge. Se le répéter autant de fois que nécessaire. C’est une période, qui devrait passer.
La consultation d’un psychothérapeute peut aider à alléger les états dépressifs ou au moins à comprendre les mécanismes de la dépression.
La prescription de médicaments pour rétablir la chimie du cerveau peut aussi être d’une grande aide.
Jenny Larson (alias The Bloggess) a écrit un article qui me touche particulièrement sur la dépression et ce qui peut être fait pour la combattre en insistant particulièrement sur le fait que la dépression ment.
Récemment alors que je n’allais pas très bien, quelqu’un de proche m’a conseillé de lire mon blog pour trouver des idées qui font du bien… le cordonnier est toujours le plus mal chaussé 😉
Je ne vous demanderai pas comment vous allez, mais si vous avez des recettes qui fonctionnent bien pour vous, n’hésitez pas à les partager.
&nsbp;
Le corbeau et moi
Quelque soit vos activités, il est rare que l’on ne trouve pas quelque part quelqu’un qui fasse des choses plus extra-ordinaires que soi-même.
Cela n’est pas une raison pour changer votre manière de pratiquer, mais ça peut être l’occasion de tenter de relever un défi.
La manière dont je pratique le yoga est plutôt basique : suivre des vidéos de niveau débutant, soit au hasard, soit en fonction de mes besoins du moment (mal au dos, étirements après la course…), mais comme tout le monde, je vois régulièrement sur internet des photos de poses fantastiques que je ne ferai jamais.
Considérant que je n’ai jamais été particulièrement souple ou forte, je n’envisage même pas d’essayer.
Mais pour varier un peu, je me suis lancé un défi, d’arriver à faire la pose du corbeau (aka bakasana, aka crow pose).
description de la pose via YogaMag
C’est beaucoup moins impressionnant que d’autres, mais il y a déjà besoin d’équilibre et bizarrement d’abandonner ses peurs.
La première fois que j’ai essayé, j’avais peur de tomber, même entourée de coussins partout… résultat : je me suis écrasée tête la première.
Mais pendant le bref instant où j’ai osé me lancer, j’ai aussi eu la joie de tenter quelque chose d’exceptionnel (pas exceptionnel en général, mais pour moi qui n’ai jamais réussi à faire l’équilibre à l’école, oser risquer de tomber c’était beaucoup).
J’ai ré-essayé régulièrement depuis, pour ce petit frisson avant de tenter et surtout pour le plaisir de parfois tenir une seconde en l’air.
Je ne suis toujours pas sûre que j’arriverai un jour à tenir cette pose pendant plusieurs respirations, mais je prends suffisamment plaisir à tenter, et je ris autant quand j’y arrive que quand je tombe, que le chemin pour y arriver m’intéresse autant que le résultat.
Et vous, faites-vous une chose qui vous fait peur tout en vous apportant la joie d’essayer ?
Petits bonheurs du 8 janvier
- faire du yoga quasiment tous les jours,
- jouer aux dames chinoises,
- de la soupe maison,
- prévoir des vacances très loin,
- des grasses mat’ en semaine parce que rien ne m’oblige à me lever,
- une après-midi thé et rigolade avec une copine,
- parler de formation plongée avec mon père,
- le soleil qui apparaît quand je commence à écouter ma liste de musique « soleil et lune »
- reprendre mes dessins de poissons (et pouvoir les scanner).
Petits Bonheurs du 22 novembre, édition spéciale Bahamas
- Monsieur qui m’accompagne à la navette même s’il ne part pas avec moi,
- l’aéroport de San Salvador, le plus petit que je n’ai jamais vu,
- premier visa sur mon nouveau passeport : les Bahamas,
- le bruit des vagues et le vent dans les cheveux,
- le premier bain de mer,
- regarder les étoiles,
- plonger 🙂
- voir des requins récif,
- voir des tortues et nager à coté d’elles,
- yoga sur un ponton,
- discuter avec plein de gens différents vu que j’étais seule et que je m’installais au hasard pour manger,
- des compliments sur mon anglais,
- danser dans le sable,
- une plongée ‘tapis roulant’ où il ne faut rien faire 😉 ,
- une balade spéciale photos,
- voir une libellule ,
- l’omelette épinards fromage au petit déj,
- une mention du Petit Prince de St Ex dans le livre que je lis (les chroniques du pays des mères ),
- voir un requin marteau,
- chanter et danser sur careless whispers à la fin du cours de stretching,
- l’apéro post plongée,
- parler trois mots de créole avec le capitaine du bateau,
- gouter le seabreeze
- profiter de la dernière soirée pour danser parce que je n’ai pas a me lever tôt pour la plongée,
- petit déjeuner face à la mer,
- du champagne dans l’avion,
- tous les gens rencontrés sur place.
Bon, c’est beaucoup plus que d’habitude, mais les vacances c’est juste une collection de bonheurs, petits et grands.
Insomnies ? Oui toujours…
Je ne peux pas dire quand ça a commencé, mais j’ai toujours eu des problèmes d’anxiété et d’endormissement… bon, ado c’était probablement aussi parce que je voulais « juste finir ce chapitre avant d’éteindre la lumière ».
Toujours est-il que le sommeil n’est jamais facile pour moi et j’ai tenté tout un tas de méthode pour m’aider à tomber dans les bras de Morphée.
- prendre des médicaments (plutôt de type homéopathique), ça fonctionne mais le réveil le lendemain est pâteux,
- faire des abdos, étrangement il y a eu une période où ça aidait, peut-être par fatigue physique,
- lire jusqu’à m’endormir sur la page. Cela ne fonctionne que pour des livres particulièrement ennuyeux (le Rouge et le Noir (pour moi, je peux comprendre que certains aiment ;)) ou L’histoire des Chiffres (passionnant mais très aride)),
- garder la lumière allumée. Je n’ai pas de terreurs nocturnes mais il y a un effet « si la lumière est allumée il faut rester éveillée mais je n’y arrive pas » qui m’aidait. Plus compliqué quand on partage sa chambre avec sa sœur ;),
Il y a parfois des facteurs externes qui influencent l’endormissement.
– La pleine lune. Et non je n’obsède pas sur la Lune, c’est plus un grand nombre de cas où après une mauvaise nuit, je réalise que oui c’était la pleine lune. Malheureusement pas grand chose à y faire,
– l’alcool. Pour certains ça les endort, moi ça me réveille. Seule solution : ne pas trop boire !
– le manque d’exercice physique. Ça peut se manifester par des jambes qui gigotent, électrisées, vraiment pas sympa. Encore un traitement préventif : s’assurer de bouger dans la journée, même si c’est juste danser dans son salon. Par contre, pas trop d’exercice juste avant de se coucher, ça réveille !
– les soucis généraux qui tournent en boucle dans la tête. Un bloc-note ou un journal dans lequel déverser tous les points qui prennent la tête permet de vider la mémoire vive et d’avoir l’impression d’avoir traité les problèmes, qui seront sûrement moins angoissants le lendemain matin.
– trop d’écrans. Surtout dans le cas où on lit ses mails au lit… les écrans sont souvent très lumineux, et les nouvelles jamais assez bonnes pour aider à faire de beaux rêves.
Ce qui fonctionne pour moi :
– lire un peu (tant que ça n’est pas un méga thriller),
– faire de la méditation (pour vider la tête),
– du yoga, en particulier faire les pieds au mur mais il y a aussi des séquences spéciales endormissement comme celle d’Erin Motz,
– le reiki, soit en auto-soin, soit les mains posées sur le cœur,
– un mélange d’huiles essentielles relaxantes basée sur celle de chezlapothicaire,
– changer d’endroit, pas toujours facile à faire, mais si je tourne et retourne dans le lit, parfois d’aller dormir sur le canapé m’aide à m’endormir (soyez prévenus si vous m’invitez chez vous).
Et vous ? Des troubles du sommeil et peut-être des recettes à partager ?
Comment faire plus que survivre en déplacement long ?
Ce sujet était une évidence pour moi, ayant déjà passé pas mal de temps en déplacement pour le travail, mais encore plus depuis la semaine dernière puisque… je m’y recolle pour un mois et demi, ce qui à mon échelle est une petite mission.
Comme certains films l’ont très bien fait sentir, voyager beaucoup professionnellement devient vite très impersonnel. On prends un avion comme d’autres prennent un bus, les chambres d’hôtel qui rentrent dans les critères ‘politique de voyage de la compagnie’ se ressemblent toutes d’un bout à l’autre de la planète, bref, il devient très facile de ne faire que travailler et sombrer de sommeil devant sa télé réalité le soir.
Voici mes quelques conseils validés et approuvés pour rendre l’expérience un peu moins déprimante et ajouter un peu d’équilibre dans tout cela.
– déjà si la ville vaut le détour, se débrouiller pour accoler un peu de temps hors travail pour aller visiter ou si, par magie, le client se trouve à 10 min en train de Londres, faire un tour en ville le soir,
– vérifier si l’hôtel ne dispose pas d’une piscine. Rien de mieux que quelques longueurs pour se vider la tête et un maillot ne prend pas de place dans un sac de voyage.
– si le séjour à l’hôtel dure plus d’une nuit (auquel cas, pas forcément la peine d’avoir un sac de voyage complet), s’approprier la chambre en sortant ses affaires, pas forcément partout, mais la trousse de toilette dans la salle de bain pour éviter de courir après ses affaires tout le temps.
– si vous faites du sport, trouver un moyen de le pratiquer au moins une fois dans la semaine. Le yoga ou la course à pied sont, dans ce cas, beaucoup plus pratiques que le waterpolo ;). Mais on peut aussi aller marcher si l’hôtel n’est pas dans une zone industrielle trop pourrie ou il y a souvent des salles de sport dans les hôtels.
– prendre le temps de sortir la tête du travail. Oui, il n’y a rien d’autre à faire le soir à l’hôtel (quoique… un bon bouquin ?), mais si vous travaillez aussi le soir, le cerveau n’a pas le temps de débrancher et donc d’être rafraîchi pour le lendemain matin. Et je ne parle même pas des rêves de travail 😦
– enfin, trouvez un moyen de se faire plaisir avec des petits riens. Moi, j’aime bien avoir des savons qui sentent bon, c’est meilleur pour mon moral que le gel douche-shampoing fourni gracieusement et en plus, ce ne sont pas des liquides, donc ça passe à la sécurité de l’aéroport sans problèmes
– évidemment1, mon journal me suit partout et j’emmène aussi de quoi dessiner, si jamais c’est une bonne manière de changer d’état d’esprit.
Voilà, une petite liste de ce que je vais essayer de faire pour moi tous les soirs.
D’autres suggestions peut-être ?
Comment ne pas être une yogini parfaite
J’ai essayé un certain nombre de méthodes pour faire du yoga, les cours de la MJC (pratique quand il y a quelqu’un d’autre pour se motiver à y aller), les cours au hasard (ou comment pendant la séance d’essai se demander où on est tombée parce que la méditation inclut des chants, à posteriori des mantras et que ça devient louche) mais le problème c’est qu’avec un métier qui m’envoie souvent en déplacement, je ne peux pas vraiment savoir de quoi la semaine d’après sera faite, alors s’inscrire à un cours à l’année… difficile.
La solution, quand on veut être flexible, les cours sur internet. Évidemment, il n’y a pas l’œil attentif d’un professeur pour surveiller la posture et il vaut mieux toujours rester prudent sur les postures acrobatiques, mais un peu de yoga quand on peut vaut mieux que pas de yoga du tout.
Après comme pour un cours en live, il faut faire son marché et trouver un professeur et un style qui nous correspond.
J’ai d’abord trouvé sur Youtube yogatic.com de Esther Ekhart qui propose des séances à durée variable et souvent avec une thématique, ce qui est pratique si on a un problème précis à travailler ce jour-là (par exemple, le dos :)). Les vidéos peuvent être regardées avec sous-titres en anglais.
Esther a depuis lancé un site avec abonnement, je ne m’y suis pas inscrite continuant à utiliser les vidéos disponibles.
Ce week-end j’ai fini le 30 days yoga challenge de Erin Motz. L’idée originelle étant de faire 30 séances en 30 jours, mais bon, la vie et tout ça, j’ai mis 3 mois à faire l’ensemble des vidéos. Le style d’Erin est moins académique, mais tout aussi sérieux et didactique pour découvrir les différentes postures. Erin lance bientôt elle aussi un réseau social basé sur le yoga. J’ai participé au kickstarter pour le financer. Je posterai mon expérience du site.
Juste pour être complète sur le sujet, je mets aussi un ou deux cours de yoga en francais en ligne dans le même style que ceux d’Esther et Erin. Le choix en anglais est plus grand mais la question est surtout de trouver un cours où la voix du professeur ne m’énerve pas plus que ce qui me pousse vers ma séance de yoga 😉