psy, santé

Déprime ou dépression, des idées pour alléger l’humeur

La déprime est une période de tristesse plus ou moins longue souvent liée à une cause particulière.

La dépression est caractérisée par la tristesse, un sentiment de désespoir, une perte de motivation, du pouvoir de décision et l’impression de ne pas avoir de valeur (extrait de Passeportesante.net).
Là où la déprime est passagère, la dépression est récurrente.

Lorsque l’on est soi-même dans cet état, il est difficile de s’en rendre compte au premier abord, et souvent aussi difficile de comprendre pourquoi on est dans cet état.
Il peut y avoir des causes génétiques, biologiques et aussi une influence des conditions de vie (stress, manque d’activité physique, conditions précaires) mais cela ne s’arrête pas là : on peut avoir ‘tout ce qu’il faut dans la vie’ et se retrouver quand même dépressif.
C’est d’ailleurs quelque chose qui peut renforcer la culpabilité du dépressif de penser qu’il n’a vraiment pas de raison d’être dans cet état.
Les comportements et réflexions paradoxales sont courantes, comme de s’isoler et de rejeter la présence des amis qui pourraient vous aider, tout en se plaignant que personne ne se préoccupe de vous.

Si l’on arrive à percevoir qu’un état dépressif est en train de s’installer, essayer (si la motivation est encore présente) de pratiquer des activités qui font du bien (pourquoi pas en piochant dans les petits bonheurs), profiter de la lumière (en hiver, le manque de lumière peut induire une dépression saisonnière), faire du sport, méditer, se nourrir correctement, voir des amis positifs, regarder ou lire des choses qui vous amusent…
Mais il y a un moment où la dépression devient tellement perturbante que même faire quelque chose qui normalement nous fait plaisir devient une tâche impossible.
A ce moment-là, il faut se souvenir que la dépression colore votre perspective en gris et qu’elle vous fait penser que rien de positif ne va jamais plus vous arriver. C’est un mensonge. Se le répéter autant de fois que nécessaire. C’est une période, qui devrait passer.

La consultation d’un psychothérapeute peut aider à alléger les états dépressifs ou au moins à comprendre les mécanismes de la dépression.
La prescription de médicaments pour rétablir la chimie du cerveau peut aussi être d’une grande aide.

Jenny Larson (alias The Bloggess) a écrit un article qui me touche particulièrement sur la dépression et ce qui peut être fait pour la combattre en insistant particulièrement sur le fait que la dépression ment.

Récemment alors que je n’allais pas très bien, quelqu’un de proche m’a conseillé de lire mon blog pour trouver des idées qui font du bien… le cordonnier est toujours le plus mal chaussé 😉

Je ne vous demanderai pas comment vous allez, mais si vous avez des recettes qui fonctionnent bien pour vous, n’hésitez pas à les partager.
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energie

En manque de lumière ?

Même s’il vient d’y avoir deux jours avec du soleil, les jours se raccourcissent, et il est de plus en plus difficile de profiter de la lumière.

Cela peut aller du coup de pompe un peu poussé, une envie d’hiberner jusqu’au SAD (ou dépression saisonnière) mais cela a forcément une influence sur notre humeur.

Les symptômes du SAD sont souvent une dépression légère ou plus lourde dès que la durée des jours diminue, une augmentation de l’appétit surtout pour des plats riches, mais surtout des sautes d’humeur plus fréquentes.

Il y a plusieurs choses qui aident à alléger ces symptômes.
– Partir en vacances au soleil (je sais ça n’est pas possible pour tout le monde, ni pendant six mois ;))
– Augmenter notre exposition à la lumière du jour. Une des raisons pour laquelle je cours en extérieur, c’est une bonne excuse pour être dehors au premier rayon de soleil.
– Les parfums peuvent aider à redonner du peps, par exemple une diffusion de l’huile essentielle de menthe poivrée ou d’eucalyptus peut vous redonner de l’énergie.
– Augmenter la luminosité à l’intérieur : ne pas hésiter à allumer les lampes dès qu’il fait trop sombre, s’entourer de bougies, voire d’un bon feu si on dispose d’une cheminée.
– Utiliser une lampe de luminothérapie, j’ai une ancienne version de celle-ci qui passe une partie de l’hiver sur la table où je prends le petit déjeuner.

Trouvez-vous que les mois d’hiver sont plus pénibles ? Avez-vous des recettes particulières pour adoucir ce moment ?

 

santé

Insomnies ? Oui toujours…

Je ne peux pas dire quand ça a commencé, mais j’ai toujours eu des problèmes d’anxiété et d’endormissement… bon, ado c’était probablement aussi parce que je voulais « juste finir ce chapitre avant d’éteindre la lumière ».
Toujours est-il que le sommeil n’est jamais facile pour moi et j’ai tenté tout un tas de méthode pour m’aider à tomber dans les bras de Morphée.

bonne nuit

  • prendre des médicaments (plutôt de type homéopathique), ça fonctionne mais le réveil le lendemain est pâteux,
  • faire des abdos, étrangement il y a eu une période où ça aidait, peut-être par fatigue physique,
  • lire jusqu’à m’endormir sur la page. Cela ne fonctionne que pour des livres particulièrement ennuyeux (le Rouge et le Noir (pour moi, je peux comprendre que certains aiment ;)) ou L’histoire des Chiffres (passionnant mais très aride)),
  • garder la lumière allumée. Je n’ai pas de terreurs nocturnes mais il y a un effet « si la lumière est allumée il faut rester éveillée mais je n’y arrive pas » qui m’aidait. Plus compliqué quand on partage sa chambre avec sa sœur ;),

Il y a parfois des facteurs externes qui influencent l’endormissement.
– La pleine lune. Et non je n’obsède pas sur la Lune, c’est plus un grand nombre de cas où après une mauvaise nuit, je réalise que oui c’était la pleine lune. Malheureusement pas grand chose à y faire,
– l’alcool. Pour certains ça les endort, moi ça me réveille. Seule solution : ne pas trop boire !
– le manque d’exercice physique. Ça peut se manifester par des jambes qui gigotent, électrisées, vraiment pas sympa. Encore un traitement préventif : s’assurer de bouger dans la journée, même si c’est juste danser dans son salon. Par contre, pas trop d’exercice juste avant de se coucher, ça réveille !
– les soucis généraux qui tournent en boucle dans la tête. Un bloc-note ou un journal dans lequel déverser tous les points qui prennent la tête permet de vider la mémoire vive et d’avoir l’impression d’avoir traité les problèmes, qui seront sûrement moins angoissants le lendemain matin.
– trop d’écrans. Surtout dans le cas où on lit ses mails au lit… les écrans sont souvent très lumineux, et les nouvelles jamais assez bonnes pour aider à faire de beaux rêves.

Ce qui fonctionne pour moi :
– lire un peu (tant que ça n’est pas un méga thriller),
– faire de la méditation (pour vider la tête),
– du yoga, en particulier faire les pieds au mur mais il y a aussi des séquences spéciales endormissement comme celle d’Erin Motz,
– le reiki, soit en auto-soin, soit les mains posées sur le cœur,
– un mélange d’huiles essentielles relaxantes basée sur celle de chezlapothicaire,
– changer d’endroit, pas toujours facile à faire, mais si je tourne et retourne dans le lit, parfois d’aller dormir sur le canapé m’aide à m’endormir (soyez prévenus si vous m’invitez chez vous).

Et vous ? Des troubles du sommeil et peut-être des recettes à partager ?