santé

Echasses ou tongs ?

Après avoir parlé du besoin d’exercice régulier et de l’importance d’une bonne posture (lien posture) et en cette saison où on porterait bien des tongs, la grande question est ‘mais quelle est la taille optimale de talons ?’. Ok cela s’adresse principalement aux femmes puisque nous avons le choix, mais entre les-dites tongs et les talons de dix centimètres ou plus, il y a une vaste différence.

J’ai profité d’un rendez-vous chez le podologue pour poser la question.

Verdict ?

3 à 5 centimètres et avec une base assez large pour ne pas être en déséquilibre permanent et risque de se tordre la cheville tout le temps.

Ce qui veut dire, ni tongs, ni échasses, mais pas de baskets non plus.
L’important c’est aussi la variété : si vous mettez des talons aiguille hauts une fois de temps en temps, ça va. C’est plus quand c’est quotidien que les pieds, le dos et la posture en pâtissent.

J’avoue que j’ai toujours du mal à trouver la paire de chaussures idéale, celle qui soit portable au travail, confortable pour marcher (parce que je décide souvent sur l’instant si je vais faire vingt minutes de marche plutôt que d’attendre un bus), alors si en plus il faut que les talons soient de trois centimètres… ça va me prendre du temps à trouver !

Vous êtes plutôt style ou confort ? Talons hauts ou bien à plat ?

 

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energie, santé

Changer son niveau d’énergie par son alimentation ?

Je ne vais pas vous parler d’un nouveau régime ou de quoique ce soit du genre.
Par contre, je vais vous encourager à faire des essais et comparer les résultats !

En lisant des articles (sur le sucre, les fibres et autres) mais pas forcément validés, je me suis posé des questions et c’est ce que je vous invite à faire, réfléchir et essayer sur vous-mêmes.

Rien de dramatique comme de changer complétement une alimentation carnassière en vegan, mais des tests : une semaine ou deux sans sucre, sans alcool ou sans pain.
Et surtout d’observer comment vous vous sentez au niveau énergie générale, digestion…

Pour vous donner un exemple, je suis particulièrement fatiguée en ce moment. Il y a plein de facteurs à cela, mais un qui est contrôlable facilement c’est de diminuer ma consommation de sucre rapide (tout ce qui est friandises, glaces, gâteaux…). J’ai bien dit diminuer et pas supprimer 😉 parce que je préfère ne pas manger des bonbons proposés par les collègues mais plutôt une bonne pâtisserie le week-end. Ce que j’ai constaté en faisant cela, c’est que j’ai plus d’énergie, je me sens mieux et que cela m’aide à mieux supporter le reste.
De même, et toujours pour mon cas particulier, moins de problèmes de peau si j’évite le porc et le pain, et moins de problèmes de digestions si j’évite la crème fraiche et les plats en sauce.
Quand je vous dis d’essayer par vous-mêmes c’est que nous avons tous une histoire alimentaire différente. Monsieur lui n’a jamais arrêté de boire du lait entier depuis qu’il est petit, il le digère parfaitement… moi pas du tout !

Voilà, c’était mon encouragement à vous transformer en rat de laboratoire pour quelques temps.
Dites-moi ce que ça donne, il y a sûrement des essais que je n’ai pas fait moi-même et qui pourraient me servir.
 

santé

Un bout de soi

Il n’y a pas si longtemps, je vous parlais de don du sang, un acte d’aide que l’on peut faire facilement de son vivant.

Il est un autre type de don qui à de rares exceptions (rein, moelle osseuse), ne peut être discuté qu’à priori.

Le don d’organes ne peut intervenir qu’après la mort cérébrale du patient. C’est à dire qu’il faut qu’une équipe de réanimation médicale ait constaté que votre corps n’est plus maintenu en vie que par des machines et que votre cerveau ne réagit plus du tout.

Dans ce cas, et si les examens médicaux concluent que le corps est compatible avec quelqu’un sur la liste d’attente de greffes, alors seulement les médecins envisageront de prélever vos organes.

Pour le moment en France, légalement nous sommes tous considérés comme donneurs par défaut, sauf en cas d’inscription au registre national des refus. Cependant, l’équipe médicale vérifiera toujours auprès de la famille du malade s’il avait exprimé un souhait concernant le don.

Si vous êtes pour le don d’organes, il est donc important d’en parler à vos proches et votre famille. Vous pouvez aussi demander une carte de donneur qui si elle est trouvée par les secours exprimera votre avis.
ma carte de donneur d'organes

Le refus comme l’acceptation du don peuvent être exprimés à tout âge, simplement pour un jeune porteur de carte, la décision sera validée avec les responsables légaux.
Si l’on souhaite donner mais avec des restrictions sur certains organes, c’est possible sur la carte de donneur.

Une nouvelle législation entrera en vigueur en 2018 qui permettrait aux équipes médicales de prélever les organes de quelqu’un non inscrit à la liste des refus sans consultation de la famille. A voir si en pratique, les médecins ne préfèrent pas continuer de consulter les proches.

Si vous voulez plus de renseignements, la fédération pour le don d’organes et le site du don d’organes répondent à beaucoup de questions.

Ne sachant pas que l’on pouvait obtenir une carte sans être majeur, j’ai attendu mes 18 ans pour demander ma carte et je la porte en permanence dans mon porte-feuille. Pour moi, c’est un acte qui ne peut qu’aider quelqu’un si jamais il y avait les bonnes circonstances et une compatibilité.

Et vous, avez-vous exprimé votre refus ou votre acceptation du don ? Pour quelles raisons ?
 

équilibre, energie, santé

Revoir les bases

Un de mes tous premiers articles parlait de la notion d’équilibre général de notre vie de tous les jours.
Mais quoi faire quand il y a un grand changement dans votre vie et que tout doit être modifié. Ça peut venir d’un déménagement, d’un changement de travail, de se mettre à vivre avec quelqu’un ou peut-être de se remettre à vivre seul.
Quelques soient les raisons, il y a forcément des modifications à apporter à la routine.
L’important c’est de se donner du temps, de ne pas vouloir que tout soit parfait instantanément. Se concentrer d’abord sur l’essentiel : dans le cas d’un changement de travail par exemple, admettre que les premières semaines on va beaucoup passer de temps à s’adapter au boulot et aux changements d’itinéraire alors, peut-être qu’on aura moins de temps pour faire du sport, ou sortir avec des amis.
Si on a déménagé, peut-être qu’au lieu d’aller au marché des petits producteurs toutes les semaines, on va devoir dépendre du supermarché (ou de produits surgelés) le temps de trouver un nouveau rythme.

Bref, tant que le changement ne devient pas une excuse pour tout abandonner, ça peut être une bonne manière de revoir nos habitudes et de vérifier que tout ce que nous faisons nous rend toujours service. Par exemple si vous suiviez toujours un cours de sport le lundi soir, mais que c’est trop juste par rapport à vos nouvelles conditions, est-ce qu’il n’y a pas un cours près du travail que vous pourriez suivre entre midi et deux ? Si vous n’arrivez plus à vous lever pour le marché du samedi, peut-être qu’il y a des livraisons de panier fermier qui rentreraient mieux dans votre routine ?

Revenir sur chacune de ces bases, petit à petit, une fois que le changement initial est assimilé permet aussi de ne pas se sur-stresser en essayant de tout faire d’un coup en mode Super-Woman/Man.
Les transitions quelques qu’elles soient sont des moments où il faut prendre soin de soi… et penser aussi aux petits bonheurs même dans le chaos.

Et vous, comment affrontez-vous les changements majeurs par étape ou tout d’un coup ?
 

energie, santé

Respirer, pour se calmer et pour se dynamiser

En général, le conseil, ou la pensée consciente qu’il nous faut respirer consciemment vient lorsque nous avons besoin de nous calmer.
Et effectivement ça fonctionne, même de respirer plus calmement et surtout consciemment pendant une minute permet de ralentir le rythme de nos pensées et de nous détacher juste ce qu’il faut de notre stress pour parfois voir une solution ou ne plus être dans la réaction instinctive.

Deux articles sur lesquels je suis tombée récemment m’ont donné une autre idée à essayer.

La respiration est liée au système nerveux par deux éléments : le système sympathique et le système parasympathique.

  • Le système nerveux sympathique est celui qui nous prépare à l’action, il accélère le rythme cardiaque, met le cerveau en état d’alerte, l’inspiration (prise d’énergie) augmente, le corps se prépare à devoir combattre ou fuir.
  • Le système nerveux parasympathique quant à lui nous prépare au repos et à la réparation, il ralentit le rythme cardiaque, active la digestion, diminue l’état d’alerte du corps, l’expiration augmente, le corps met en place les processus de repos.

Nous n’avons pas directement accès à notre système nerveux, mais en simulant ce qui se passe dans l’un des deux états, nous pouvons induire l’un ou l’autre.

Ainsi si au lieu de respirer sur un rythme normal (inspiration 4 temps, expiration 4 temps), nous augmentons la durée de l’inspiration (insp 6 temps, exp 4 temps) nous serons un peu plus alerte. A l’inverse en augmentant la durée de l’expiration (insp 4 temps exp 6 temps) nous allons stimuler le système nerveux parasympathique et calmer notre corps et notre esprit.

Il vaut mieux de ne pas changer trop rapidement la répartition des inspirations/expirations. En commençant par observer la respiration, elle va déjà naturellement se ralentir sur un rythme équilibré, puis vous pouvez augmenter doucement l’un ou l’autre.
Il est aussi possible de faire des pauses soit après l’inspiration (stimulant) soit après l’expiration (calmant), auquel cas on peut aller jusqu’à des ratios 1:2 (inspiration 6 temps + pause 0 temps, expiration 8 temps + pause 4 temps par exemple).

Depuis la lecture de ces articles, j’ai essayé surtout dans les moments de stress, donc en mode calmant et je trouve que cela fonctionne plutôt bien, même dans les cas où je commence en ne respirant qu’avec la moitié supérieure de mes poumons !

Aviez-vous déjà entendu parler de ce type de respiration ? L’avez-vous testé ?

santé

comment soigner le rhume ?

Sujet de saison s’il en est, le rhume, celui qui vous tombe dessus doucement ou du jour au lendemain.
Lorsque je vivais en Allemagne la seule prescription de mon médecin était arrêt de travail pour trois jours et boire beaucoup.
Les diverses campagnes de santé publique nous ont bien expliqué que les anti-biotiques ne font pas grand chose pour les rhumes, mais peut-être que l’on peut aider un peu la nature quand même !

Évidemment, si votre médecin vous a prescrit quelque chose, suivez son ordonnance 🙂
Si vous n’êtes pas encore allés chez le médecin :

  • pour nettoyer les sinus, des pulvérisations d’eau salée (que l’on trouve en pharmacie) ou même d’eau du robinet,
  • des inhalations, oui avec la tête sous une serviette ! Encore une fois soit avec des produits tout prêts, soit avec des huiles essentielles (menthe poivrée ou eucalyptus par exemple)
  • absorber de la vitamine C, c’est la saison des clémentines et des oranges, autant en profiter,
  • boire beaucoup, principalement de l’eau, ou des tisanes, par exemple au citron et au gingembre sucrée au miel, puisque ça adoucit la gorge, ou au thym qui est antiseptique,
  • les huiles essentielles peuvent aussi être utilisées en diffusion dans la pièce ou en massage, l’eucalyptus me rappelle à chaque fois le Vicks VaporRub de mon enfance !

panoplie anti rhume
Est-ce que vous avez d’autres habitudes en cas de rhume ? Je prends toutes les idées, parce qu’il vient juste de me tomber dessus !
 

santé

Entretien avec Lestat (ou pas) : donner son sang ou du plasma

La fin d’année est une période difficile pour les transfusions sanguines, les réserves sont souvent affaiblies mais donner son sang peut se faire tout au long de l’année.

C’est une procédure facile.
Il existe en France des établissements qui collectent en permanence, principalement dans les villes, mais les camions de collecte se déplacent aussi dans les villages et certaines entreprises. C’est même assez pratique de donner lors d’une pause au boulot ;).

Lors d’un don de sang, la première chose à faire est de remplir un questionnaire de santé. Il permet de détecter les causes qui pourraient empêcher votre don.

Les restrictions principales sont :

  • l’âge : il faut avoir entre 18 et 70 ans,
  • le poids : peser au minimum 50 kgs,
  • la sexualité* : pas de changement de partenaire depuis 4 mois,
  • les antécédents médicaux : les opérations entrainent un report du don, les traitements sont à discuter avec le médecin, certaines maladies empêchent de donner à vie,
  • les voyages : selon les régions il peut y avoir report de don, j’ai par exemple été empêchée de donner pour une escale d’une heure en République Dominicaine ou après un séjour dans un pays où sévit le paludisme.

Le nombre de dons de sang complet est limité à 6 par an pour les hommes, et 4 pour les femmes.
Si vous avez un doute sur les restrictions, il vaut mieux appeler le centre de don plutôt que de patienter parfois longtemps et de repartir sans pouvoir donner.

Ensuite, la visite médicale va confirmer que votre état de santé permet un don sans danger ni pour vous ni pour le patient transfusé, que vous n’êtes pas fatigué, ni à jeun, et de répondre à toute question encore ouverte.

Le don en lui-même prend de 10 à 15 minutes.
Selon votre poids il vous sera prélevé entre 400 et 500ml de sang.

Suite au don, une collation est à disposition.
Même si vous n’avez pas faim, les 20 minutes recommandées pour la collation permettent aussi aux infirmières de s’assurer que vous allez bien.
En effet il peut arriver que le don cumulé avec la fatigue ou une baisse de tension fassent perdre connaissance. Vous serez plus en sécurité si cela arrive à proximité d’infirmières ayant l’habitude du problème plutôt que dans la rue voire au volant !

Après avoir donné, il est déconseillé de pratiquer du sport dans la journée, il faut un peu de temps pour que le sang se reconstitue.

Une autre possibilité est de faire un don de plasma.
Le sang complet est constitué d’hémoglobine (les cellules rouges qui transportent l’oxygène) et de plasma.
On peut donner son plasma toutes les 2 semaines dans les établissements spécialisés (hôpitaux, maisons du don).
Les restrictions pour donner du plasma sont les mêmes que pour le sang complet.
Le don de plasma dure plus longtemps : le donneur est branché à une machine qui récupère son sang, le centrifuge pour séparer le plasma de l’hémoglobine.
Le plasma est transféré dans une poche de don et l’hémoglobine réinjectée au donneur.
Comme le donneur n’a pas à reconstituer toute l’hémoglobine, le don de plasma est moins fatiguant que le don de sang complet et peut aussi être recommandé pour les personnes en limite d’anémie.
Le don de plasma en lui-même prend 45 minutes.

Avez-vous déjà donné votre sang, le faites-vous régulièrement ?
 

*: Concernant les dons par un homme ayant eu des relations sexuelles avec un autre homme, une nouvelle réglementation sera appliquée à partir de juin 2016.
Les dons de sang seront possibles après une période d’abstinence de un an. Les dons de plasma seront possibles selon les critères généraux.

santé

et si on se levait ?

pas pour Danette je vous rassure. 😉

J’ai déjà parlé des recommandations sur l’activité physique à avoir dans une journée mais la plus grande partie de nos journées sont quand même passées au travail et de plus en plus d’entre nous travaillent dans un bureau, assis toute la journée.
Or d’être assis longtemps n’est pas recommandé pour la santé du dos.
Même avec une chaise ergonomique, au bout d’un certain temps à fixer le même document, il y a une tendance à s’avachir qui fait les épaules rondes, le dos cassé.
On peut faire des pauses régulières pour se lever, se détendre, et s’étirer ou prêter plus attention à la manière dont on se tient. Mais cela demande une attention particulière.
Il est aussi possible d’utiliser un ballon de gymnastique ou un tabouret ergonomique qui permettent d’être en équilibre instable ou de s’appuyer sur les genoux plutôt que sur le coccyx. Les deux solutions améliorent les problèmes de posture.
Une autre possibilité est d’envisager de travailler debout, non pas en changeant de métier, quoique ;), mais s’installant à une table haute, ou luxe du luxe à un bureau qui puisse être utilisé assis ou debout.
J’ai testé pendant une semaine un de ces bureaux et j’avoue avoir été conquise… évidemment le prix d’un système électronique est encore un frein, mais s’il y a une étagère un peu haute dans votre bureau, pourquoi ne pas y transporter votre ordinateur portable de temps en temps, votre dos vous dira merci !

Article inspiré par ce graphique
 

santé, sport

Quelle quantité d’activité physique journalière ?

Il est régulièrement dit et il a été répété lors de la conférence du 27 mai sur le bien-être au travail, qu’une activité physique régulière aide à diminuer le stress.
Mais qu’est ce qu’une activité physique régulière et en quelle quantité est-elle bienfaisante ?

L’utilisation du terme ‘activité physique’ permet de ne pas se restreindre à la pratique sportive. En effet bouger régulièrement c’est aussi marcher pour aller faire les courses, promener son chien ou jouer dans le jardin avec les enfants. Tout ce qui fait s’activer est bon pour le corps.

Les recommandations des ministères de la santé sont de faire 30 minutes par jour minimum d’activité physique moyenne (comme la marche à pied) ou 150 minutes d’activité modérée (comme la course à pied) par semaine.

Si on reste au niveau d’une activité modérée, le chiffre constamment entendu est de 10000 pas par jour.
10000 pas correspondent approximativement à 6km par jour.

Une échelle d’activité a été établie en fonction du nombre de pas par jour :
– moins de 2500 pas : activité de base
– entre 2500 et 5000 pas : sédentaire
– entre 5000 et 7500 pas : peu actif
– entre 7500 et 10000 pas : assez actif
– entre 10000 et 12500 pas : actif
– plus de 12500 pas : très actif

Le niveau de pas journalier peut être très variable pour un même individu : si je ne sors pas de chez moi, et que je n’effectue que des activités de base, je ne suis pas sûre de faire 2500 pas par jour, par contre les jours où je cours, je fais facilement 4km donc 6000 pas juste en courant.
Ce chiffre est en fait à moduler en fonction de son sexe mais aussi de son niveau d’activité initial :
– si vous ne marchez jamais, le mieux est de commencer doucement en ajoutant par exemple 500 pas par jour (300 m) pendant une semaine pour pouvoir arriver semaine par semaine augmenter jusqu’aux 10000 pas.
– si vous avez une activité professionnelle statique, il n’est pas toujours facile de trouver le temps d’ajouter 7500 pas à la fin de la journée, tous les jours. Par contre, faire une promenade de temps en temps ou profiter du week-end pour marcher plus peuvent aider à approcher l’objectif hebdomadaire.

Le meilleur outil pour savoir combien de pas vous marchez par jour est un podomètre.

podomètres

Avoir le podomètre en permanence sur soi permet de mesurer au plus juste le nombre de pas effectués :
– il existe des podomètres simples d’utilisation pour 10€ dans les magasins de sport,
– les bracelets connectés type fitbit, jawbone fournissent tous un nombre de pas comme base d’activité,
– des apps podomètres peuvent être installées sur les smart phones et calculer votre activité (tant que vous avez votre téléphone sur vous). Par contre, certaines apps utilisent le GPS du téléphone pour vous positionner et sont donc très consommatrices de batterie, préférez celles qui se basent sur l’accéléromètre du téléphone et consomment moins.
– une app de course à pied comme RunKeeper dispose d’un mode fantôme qui s’active au bout de 15 minutes de marche et enregistre votre parcours comme activité sportive du jour.

Attention, il y aura forcémment des différences de mesure entre deux appareils : une matinée à porter deux podomètres côte à côte dans mon appartement m’a indiqué que j’avais fait 1500 ou 700 pas ! La méthode de mesure pouvant être mécanique ou piézo-électrique, la sensibilité des deux appareils aux micro-mouvements n’est pas la même.
Les deux mêmes appareils portés lors d’une promenade en ville m’ont indiqué 5530 et 6800 pas.
L’important est donc d’utiliser un seul podomètre pour l’ensemble de vos mesures, ainsi la variation sera toujours la même et n’aura pas trop d’influence sur vos calculs.

Il a été remarqué que le simple fait d’utiliser un podomètre va faire augmenter le nombre de pas effectué par jour de 2000 pas, parce qu’en étant plus conscient de la quantité d’activité effectuée, nous avons tous naturellement tendance à plus prendre les escaliers ou à marcher un peu plus.

Et vous ? Etes-vous régulièrement actifs, ou bien pensez-vous ne pas atteindre les 2500 pas par jour, faites-vous consciemment l’effort de marcher plus ?

santé

Compléter les médicaments et se soigner par les plantes, les tisanes

Le pouvoir médicinal des plantes est utilisé depuis longtemps.
Evidemment il s’agit ici de soigner un petit truc, un repas trop lourd, un rhume, et pas de remplacer la médecine pour des pathologies plus complexes.

Le diplôme d’herboriste n’est plus attribué en France depuis 1941, mais il existe toujours des endroits où se fournir en plantes, certaines pharmacies (pour les espèces à usage thérapeutique), des magasins bio (pour les autres) et surtout, le mieux faire la cueillette soi-même dans son jardin ou dans celui des amis pour les plantes que l’on connaît.

Il y a trois méthodes pour préparer la boisson à un usage interne :
– l’infusion : mettre la plante dans l’eau froide, porter à ébullition, arrêter le chauffage et laisser reposer entre 5 et 10 min avant de filtrer et boire,
– la décoction : débuter comme l’infusion mais laisser bouillir le mélange un certain temps,
– la macération : laisser la plante dans le liquide (eau, vin, huile) un certain temps. Pour les principes actifs plus fragiles.

plantes

Par les fortes chaleurs, on peut aussi faire l’infusion et boire le mélange une fois refroidi.

Les plantes les plus couramment utilisées (et celles dont je dispose) et leurs vertus :
– le thym : puissant antiseptique, stimulant des voies respiratoires, digestives, circulatoires, troubles hépatiques.
– le romarin : stimulant, diurétique, antiseptique.
– le tilleul : antispasmodique, légèrement sudorifique et diurétique.
– l’anis étoilé (badiane) : stimulante, digestive.
– la verveine citronnée : digestive, tonique, antispasmodique. Contre-indiquée pendant la grossesse.
– la menthe : digestive, anti-diarrhéique, antiseptique des voies respiratoires, antispasmodique, antalgique, stimulant du système nerveux.
– le gingembre : digestif,
– le fumeterre : dépurative, apéritive, stomachique, diurétique, tonique. Après 8 jours de traitement, il devient calmant et hypnotique.
– la fleur d’oranger : calmant, ma mère m’en donnait pour me faire dormir lorsque j’étais enfant, j’adore toujours !

anis étoilé

Pour connaître les propriétés des plantes dont je dispose, et quelle tisane faire pour quels symptômes, j’utilise l’Herboristerie Familiale de MC FABRE, A GENIN, J MERIGOUX, É MOGET(je n’ai pas retrouvé de lien original sur internet, uniquement des copies de copies, ni rien sur Amazon), qui référence des plantes communes en France et leurs utilisations au quotidien.

Le site altheaprovence comprend aussi une belle page sur les propriétés des plantes.

J’ai entendu parler de boire de la lavande, et du bouleau pour les maux de tête mais je n’ai pas essayé.

Et vous, quelles plantes utilisez-vous en tisane, pour soigner quoi ?