petits bonheurs, pratique

Carnets de voyage

C’est bientôt les vacances et ça fait au moins 3 mois que je n’ai pas parlé de carnets… sans compter que c’est une occasion pour fouiller dans des souvenirs 😉

Si je vous parle carnets de voyage, vous risquez de penser à tous ceux que l’on trouve maintenant en librairie quasiment toujours illustrés par des artistes professionnels (Titouan Lamazou, Stéphanie Ledoux, …), mais nul n’est besoin d’être un très bon dessinateur pour se lancer.

Je vais vous montrer ce que je fais et ça devrait vous décomplexer (attention, beaucoup d’images vont suivre ;)).

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Déjà un point à décider assez tôt c’est le type de carnet à emmener. J’aime ajouter des plans, construire la structure de mon journal de voyage moi-même alors je pratique les feuilles volantes en format A5 tenues ensemble par des anneaux de reliure pendant le voyage, et en rentrant je relie tout ça avec de la laine. Mais un joli carnet à feuilles blanches ou à ligne peut très bien vous convenir mieux, ou uniquement du papier à dessin.

Plan

Ensuite quoi mettre dedans ? Des listes, des informations sur le voyages en lui-même, des cartes routières, votre quotidien pendant ce voyage, des petits bonheurs (et si vous partez à plusieurs cela peut être sympa de noter les petits bonheurs de vos compagnons de voyage), des dessins, des cartes postales, des emballages de produits qu’on ne trouve pas chez vous.

Carte

Vous pouvez tester différentes idées : comme par exemple j’imprime un agenda pour noter les événements. Et il y a eu de l’évolution entre mon premier carnet de voyage et le dernier :

Pareil au niveau des dessins :

Dessin US 1

Dessin US2

Pour les informations de voyage, j’imprime les informations que j’avais stocké dans TripIt lors de la préparation :

Tripi

Et pour les listes :

Bucket List du voyage :

Bucketlist

Nourriture à goûter :

Nouriture

Bagages :

Bagages

Petits bonheurs quotidiens :

Petitsbonheurs

Livres lus :

Biblio

Animaux vus :

Animaux

Musique écoutée :

Musique

Vocabulaire local :

Vocabulaire
Avant le voyage pour préparer les illustrations j’utilise les brochures des agences de voyage (voyageurs du monde a de belles photos) ou des articles sur le pays.

Pendant le voyage, si vous avez une imprimante de poche, ou au retour, vous pouvez aussi inclure vos propres photos dedans :

Photos

Si vous voulez plus d’inspiration il y a un rendez-vous annuel du carnet de voyage à Clermont-Ferrand et plein de carnettistes tiennent un blog ou un compte Instagram.

Êtes-vous adeptes des carnets de voyage ? ou est-ce que vous êtes tenté.e.s mais n’avez jamais osé ?

 

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pratique

Mon arme magique : le Bullet Journal

Si vous avez bien suivi, j’ai plusieurs carnets en cours en permanence.
Depuis le début de l’année (nouveau job oblige), j’ai un nouveau jouet. Un joli carnet noir dans lequel je note tout ce qu’il faut faire et tout ce qu’il faut retenir… et mon chef a bien remarqué que quand c’est noté, ça sera fait (même si c’est « rappeler au chef ce qu’il doit faire »).
J’avais déjà un cahier de ce genre dans mon job précédent mais là j’ai appliqué de manière plus systématique les principes du Bullet Journal et ça m’aide beaucoup.
Attention : on entre dans le domaine fan de listes + fan de carnets + fan d’organisation. Vous êtes prévenus.

Le bullet journal qu’est ce que c’est ?

Les principes ont été mis en forme par Ryder Carroll grâce à une vidéo explicative très claire et un site avec trucs et astuces. On trouve aussi plein d’exemples de jolis Bullet journals sur Pinterest, j’avoue faire dans l’utilitaire plutôt que dans le joli, ça passe mieux quand j’ouvre mon carnet en réunion d’équipe.
En résumé : un carnet, un stylo, un index pour retrouver ses petits, une page calendrier pour le mois en cours, un paragraphe journalier et des puces (les Bullets).
La grosse différence par rapport à un agenda classique c’est que vous pouvez adapter la taille du paragraphe journalier. Si certains jours vous n’avez rien à faire, vous pouvez passer complétement le jour et s’il y a beaucoup de choses sur une journée, vous pouvez avoir 5 à 10 pages de notes, puisque vous n’êtes pas restreint par le jour suivant.
journalier
Par exemple, les premiers jours de mon job, j’ai pris beaucoup de notes. A chaque fois que quelqu’un m’explique un nouveau sujet, je commence une nouvelle page pour avoir les éléments bien séparés que je peux reporter dans l’index et où je peux revenir facilement lorsque l’on me reparle de la même chose.
index
La liste des tâches est, elle aussi, journalière, plutôt qu’une longue liste de choses à faire ‘un jour’. Chaque tâche et activité est précédée de puces ayant une signification précise.
Les puces de base :
liste des puces
Evidemment toute tâche programmée qui ne peut pas être faite le jour même sera reportée, le lendemain. Mieux vaut donc ne pas trop se surcharger !
J’utilise aussi ! pour quelque chose d’important et ? pour une question à poser.
Comme pour le jour qui est créé soit le matin même soit la veille, le seul mois qui est présent dans le Bullet Journal est le mois en cours, que je trace au début du mois et dans lequel je reporte les rendez-vous prévus.
mensuel
Voilà le principe est là, rien de plus.

C’est flexible, ce qui fait que chacun peut ajouter des éléments qui lui sont utiles (attention quand même à ne pas trop en rajouter et se perdre en route).
Pour moi, j’ai ajouté :

  • un rappel du planning du jour en haut du paragraphe journalier, pour éviter d’avoir le nez en permanence dans Outlook,
  • une liste des rendez-vous des mois suivants, pour référence,

futur

  • une liste des points en attente, en attente d’actions par quelqu’un d’autre évidemment… pour relancer le chef ;).

Tous les images d’illustration sont des facsimilés, le fameux carnet du travail est plus plein, parfois avec des dessins dedans et confidentiel ;).

Vous connaissiez le principe de Bullet Journal ?

pratique

Enregistrer sa vie : le life logging

On entend de plus en plus parler de Life Logging ou l’enregistrement de tous les moments de notre vie via des outils variés tels que les smartphones qui nous suivent tout le temps ou cet gadget qui s’accroche sur les vêtements et prends des photos tout au long de la journée, tous les jours.

Une approche assez similaire est le « soi quantifié » (traduction libre du concept de Quantified Self) où en plus de collecter les informations par différentes apps1, les gens s’intéressent aussi au traitement et à l’interprétation de ces informations pour améliorer leur vie.

Sans forcément aller aussi loin dans ces approches, on peut simplement vouloir essayer de comprendre un peu mieux comment on fonctionne, par exemple pour savoir quels sont les facteurs qui causent des insomnies ou des migraines.

Il y a plein de manière de noter ces informations:
– avec des programmes ou des apps dédiées,
– avec des bracelets de type FitBit ou PolarLoop
– par un tableau type excel tout simple,
tableau
– une simple feuille de papier où on colorie ce qui a été fait.
papier

Dans tous les cas, attention au nombre d’éléments enregistrés, pour que ce soit instructif, il faut que les éléments soient notés tous les jours. Lorsque mon fichier a commencé à avoir plus de 150 lignes, j’ai décidé que c’était trop d’informations que je ne savais pas corréler et j’ai réduit le nombre de lignes.

C’est ainsi que pour savoir ce qui pouvait causer mes insomnies, j’ai noté si j’avais :
– fait du sport dans la journée,
– bu de l’alcool,
– vu le soleil récemment,
– mangé trop ou trop sucré,
– et tout un tas d’autres choses.
Non seulement cela peut servir à trouver des liens de cause à effet (pour moi trop d’alcool=mauvaise nuit, alors que pour beaucoup ça aide à s’endormir ; idem pour manque de sommeil=déprime), mais cela permet aussi de se tenir responsable.
Par exemple si vous voulez mettre en place une nouvelle habitude, il est recommandé de tenir 60 jours de suite afin que cela devient quelque chose que vous faites de manière routinière.

Avez-vous déjà tenté une expérience de ce type ?

 


  1. exemples d’apps pouvant être utilisées (existent en version Android et Apple) :
    RunKeeper permet de tracer les sorties course à pied et dans son mode silencieux, enregistre à chaque fois que vous marchez plus de 10 minutes,
    HeartRate permet de faire une mesure instantanée de fréquence cardiaque (un bon indicateur de fatigue),
    HabitRPG trace la réalisation d’habitudes décidées par l’utilisateur,
    MoodPanda pour enregistrer l’humeur du jour,
    sur l’iPhone en standard, l’app Santé permet de synthétiser l’ensemble des informations accumulées par toutes vos apps (si vous utilisez déjà une app pour l’activité physique + la nutrition + …) 
pratique, psy

Méditation et art : les Mandalas

C’est étonnant comme parfois quelque chose que vous connaissez depuis des années vous revient dessus. Il en est ainsi des mandalas que j’ai vu apparaître récemment dans de grandes enseignes sous forme de cahiers de coloriage pour adultes.

Avant d’être un joli sujet de coloriage, le Mandala est une représentation de l’Univers dans les traditions hindouistes et bouddhistes.
Le mot Mandala signifie cercle en sanskrit, et la représentation est souvent basée sur la symétrie radiale.

Dans certaines familles indiennes, il est traditionnel de réaliser un mandala de sable coloré devant la maison tous les matins. Cela rappelle à tous que tout est éphémère.

Dans la tradition bouddhique, les mandalas sont souvent utilisés comme support de méditation.

mandala rapide
Sans y mettre de signification religieuse des mandalas (ce qui mérite plus qu’un article pour être étudiée), l’acte de créer un mandala ou simplement de le colorier est effectivement un moment de pause, de détachement et de réflexion.

Tout le monde ne se sentira peut-être pas de créer un mandala (ma mère qui considère qu’elle ne sait pas dessiner colorie des mandalas depuis des années comme outil de relaxation), mais cela mérite aussi d’être essayé.
En partant d’un point central et simplement en répétant des éléments graphiques, on arrive rapidement à un dessin complexe.
Il est conseillé de ne pas forcement chercher à rendre le mandala joli mais surtout de se laisser guider par son intuition de ce qui « irait le mieux » pour l’étape suivante.
Lorsque je dessine un mandala si je me laisse simplement guider, je m’aperçois souvent à la fin du dessin qu’une pensée m’est venue qui peut me servir de guide, en particulier si j’abordais le mandala avec un problème ou une inquiétude en tête. Si tel est le cas, j’aime bien noter la pensée à côté du mandala pour pouvoir y revenir plus tard.
Ce qui m’étonne aussi toujours c’est que si moi je mets une valeur méditative, calmante dans ces mandalas, Monsieur a plusieurs fois fait des remarques sur la beauté de ce que j’avais dessiné. C’est un bénéfice complètement fortuit mais il est vrai que les mandalas sont aussi de très jolies formes d’art.

Et vous, avez-vous déjà dessiné ou colorié des mandalas ? Avez-vous une autre pratique créative qui vous permette de méditer ?

 

petits bonheurs

Petits Bonheurs du 28 août

  • participer au Ray’s Day Toulouse au jardin de Compans-Caffarelli,
  • un barbecue improvisé à tester des recettes chez des amis,
  • l’odeur du feu de bois,
  • finir de relier un nouveau journal juste avant de l’utiliser,
  • lire dans le hamac et ma liste de lecture du moment (sérieux et pas sérieux),
    liste de lecture
  • passer une demi-heure au téléphone avec petite soeur,
  • une opération qui se passe bien.
     
santé

Insomnies ? Oui toujours…

Je ne peux pas dire quand ça a commencé, mais j’ai toujours eu des problèmes d’anxiété et d’endormissement… bon, ado c’était probablement aussi parce que je voulais « juste finir ce chapitre avant d’éteindre la lumière ».
Toujours est-il que le sommeil n’est jamais facile pour moi et j’ai tenté tout un tas de méthode pour m’aider à tomber dans les bras de Morphée.

bonne nuit

  • prendre des médicaments (plutôt de type homéopathique), ça fonctionne mais le réveil le lendemain est pâteux,
  • faire des abdos, étrangement il y a eu une période où ça aidait, peut-être par fatigue physique,
  • lire jusqu’à m’endormir sur la page. Cela ne fonctionne que pour des livres particulièrement ennuyeux (le Rouge et le Noir (pour moi, je peux comprendre que certains aiment ;)) ou L’histoire des Chiffres (passionnant mais très aride)),
  • garder la lumière allumée. Je n’ai pas de terreurs nocturnes mais il y a un effet « si la lumière est allumée il faut rester éveillée mais je n’y arrive pas » qui m’aidait. Plus compliqué quand on partage sa chambre avec sa sœur ;),

Il y a parfois des facteurs externes qui influencent l’endormissement.
– La pleine lune. Et non je n’obsède pas sur la Lune, c’est plus un grand nombre de cas où après une mauvaise nuit, je réalise que oui c’était la pleine lune. Malheureusement pas grand chose à y faire,
– l’alcool. Pour certains ça les endort, moi ça me réveille. Seule solution : ne pas trop boire !
– le manque d’exercice physique. Ça peut se manifester par des jambes qui gigotent, électrisées, vraiment pas sympa. Encore un traitement préventif : s’assurer de bouger dans la journée, même si c’est juste danser dans son salon. Par contre, pas trop d’exercice juste avant de se coucher, ça réveille !
– les soucis généraux qui tournent en boucle dans la tête. Un bloc-note ou un journal dans lequel déverser tous les points qui prennent la tête permet de vider la mémoire vive et d’avoir l’impression d’avoir traité les problèmes, qui seront sûrement moins angoissants le lendemain matin.
– trop d’écrans. Surtout dans le cas où on lit ses mails au lit… les écrans sont souvent très lumineux, et les nouvelles jamais assez bonnes pour aider à faire de beaux rêves.

Ce qui fonctionne pour moi :
– lire un peu (tant que ça n’est pas un méga thriller),
– faire de la méditation (pour vider la tête),
– du yoga, en particulier faire les pieds au mur mais il y a aussi des séquences spéciales endormissement comme celle d’Erin Motz,
– le reiki, soit en auto-soin, soit les mains posées sur le cœur,
– un mélange d’huiles essentielles relaxantes basée sur celle de chezlapothicaire,
– changer d’endroit, pas toujours facile à faire, mais si je tourne et retourne dans le lit, parfois d’aller dormir sur le canapé m’aide à m’endormir (soyez prévenus si vous m’invitez chez vous).

Et vous ? Des troubles du sommeil et peut-être des recettes à partager ?

 

équilibre

Comment faire plus que survivre en déplacement long ?

Ce sujet était une évidence pour moi, ayant déjà passé pas mal de temps en déplacement pour le travail, mais encore plus depuis la semaine dernière puisque… je m’y recolle pour un mois et demi, ce qui à mon échelle est une petite mission.
Comme certains films l’ont très bien fait sentir, voyager beaucoup professionnellement devient vite très impersonnel. On prends un avion comme d’autres prennent un bus, les chambres d’hôtel qui rentrent dans les critères ‘politique de voyage de la compagnie’ se ressemblent toutes d’un bout à l’autre de la planète, bref, il devient très facile de ne faire que travailler et sombrer de sommeil devant sa télé réalité le soir.

Voici mes quelques conseils validés et approuvés pour rendre l’expérience un peu moins déprimante et ajouter un peu d’équilibre dans tout cela.
– déjà si la ville vaut le détour, se débrouiller pour accoler un peu de temps hors travail pour aller visiter ou si, par magie, le client se trouve à 10 min en train de Londres, faire un tour en ville le soir,
– vérifier si l’hôtel ne dispose pas d’une piscine. Rien de mieux que quelques longueurs pour se vider la tête et un maillot ne prend pas de place dans un sac de voyage.
sac de voyage
– si le séjour à l’hôtel dure plus d’une nuit (auquel cas, pas forcément la peine d’avoir un sac de voyage complet), s’approprier la chambre en sortant ses affaires, pas forcément partout, mais la trousse de toilette dans la salle de bain pour éviter de courir après ses affaires tout le temps.
– si vous faites du sport, trouver un moyen de le pratiquer au moins une fois dans la semaine. Le yoga ou la course à pied sont, dans ce cas, beaucoup plus pratiques que le waterpolo ;). Mais on peut aussi aller marcher si l’hôtel n’est pas dans une zone industrielle trop pourrie ou il y a souvent des salles de sport dans les hôtels.
– prendre le temps de sortir la tête du travail. Oui, il n’y a rien d’autre à faire le soir à l’hôtel (quoique… un bon bouquin ?), mais si vous travaillez aussi le soir, le cerveau n’a pas le temps de débrancher et donc d’être rafraîchi pour le lendemain matin. Et je ne parle même pas des rêves de travail 😦
– enfin, trouvez un moyen de se faire plaisir avec des petits riens. Moi, j’aime bien avoir des savons qui sentent bon, c’est meilleur pour mon moral que le gel douche-shampoing fourni gracieusement et en plus, ce ne sont pas des liquides, donc ça passe à la sécurité de l’aéroport sans problèmes
– évidemment1, mon journal me suit partout et j’emmène aussi de quoi dessiner, si jamais c’est une bonne manière de changer d’état d’esprit.

Voilà, une petite liste de ce que je vais essayer de faire pour moi tous les soirs.

D’autres suggestions peut-être ?

 

pratique

de mon usage des journaux

Je les ai déjà mentionné deux fois comme outils variés, il est temps de faire un article sur les/mes journaux. Je n’en parle pas en tant que journaux intimes même s’il y a une grande partie de ce qui me passe par la tête dedans, et qu’il faut bien l’avouer le tout premier (offert par Petite Sœur pour mes 17 ans) contient dans les premières pages beaucoup de ce qu’on s’attend dans un journal intime 😉

Quoi de plus simple que d’ouvrir un cahier ou un logiciel de traitement de texte et de commencer à écrire ce qui nous passe par la tête ?
Ecrire un journal ça peut être aussi basique que ça, noter ce qui nous encombre le cerveau pour pouvoir passer à autre chose, un peu comme Dumbledore et son Pensine (pensieve en VO).

Il y a plusieurs techniques de base qui sont souvent utilisées intuitivement dans un journal, j’en ai trouvé une bonne description dans The New Diary de Tristine Rainer :
– description
– catharsis
– réflexion
– écriture intuitive (ou automatique)

L’utilisation d’un simple carnet comme journal m’est revenue une fois dans la vie active. Partir vivre dans un autre pays, ça donne envie de documenter ce qui se passe description et essayer de démêler ce qui se passe dans une relation pas très très saine, ça fait réfléchir réflexion.
A l’époque évidemment, j’écrivais surtout dans les moments négatifs, mais petit à petit l’écriture s’est incrustée dans ma vie parce que je n’ai pas toujours confiance en moi à l’oral mais que l’écrit, me convient.

Depuis les carnets sont une présence constante à mes côtés, contenant mes activités du moment, une liste de livres que j’ai lu, des dessins et des photos, des recettes de cuisine mais aussi de longs monologues pour essayer de démêler mes réactions lorsque quelque chose me blesse catharsis. Cela me permet de faire la part des choses entre ce qui s’est réellement passé et ce qui a été activé en moi (et qui n’a souvent pas grand chose à voir avec la réalité), et ainsi de ne pas reprocher à la personne qui a provoqué la blessure quelque chose de disproportionné parce que provenant d’une accumulation d’émotions.
une partie de mes journaux
Il y a aussi un aspect documentaire à ces journaux, en particulier pendant mes voyages divers et variés. Si on analyse bien les photos de vacances, il y en a toujours où un journal est en évidence, et garde la trace des petites et grandes choses qui sont arrivées dans la journée.
En tout cas, si quelqu’un veut savoir ce que j’ai fait à une date quelconque depuis mi 2005, je saurais répondre facilement 🙂

Pour ceux que l’idée d’écrire plus ou moins longuement tous les jours décourage mais qui voudraient la mémoire des jours passés, il y a un concept que j’aime bien aussi : le journal d’une ligne, où tous les jours dans un agenda qui peut contenir plusieurs années, la journée est résumée en une phrase significative.

Voilà, si vous me voyez sortir un gros carnet de mon sac, vous saurez maintenant ce que c’est !
 

energie

Comment recharger son énergie en fonction de son caractère ?

Même lorsqu’on essaye de vivre une vie équilibrée, il y a toujours des moments où on a une baisse d’énergie, la période octobre-novembre me fait le coup tous les ans.
Et il n’est pas toujours possible de partir en vacances au soleil pour se remettre d’aplomb.
Des conseils pour se redonner du peps il y en a partout, mais ce que j’ai trouvé de plus pertinent c’est déjà de savoir quel est son propre style.

Pour une introvertie comme moi, ça ne sert à rien de passer une soirée avec plein de gens autour si je suis en manque d’énergie, ça va me vider encore plus, même si j’adore les gens à la soirée, je vais quand même finir dans un coin sans rien dire. Essayer de me forcer à être sociable dans ces moments-là, ne sert à rien.

Ce qui a tendance à fonctionner pour moi :
– écrire dans mon journal1
– un bon livre et une tasse de thé
photo livre et thé
– une balade dans la nature, soit en marchant soit en courant2
– écouter de la musique qui donne la pêche
– une bonne nuit de sommeil
– une séance de yoga
– une ou deux heures avec un(e) ami(e) à discuter et rire
– prévoir ou réserver des vacances
– dans le pire des cas, je me roule en boule sur le canapé sous une couverture et j’attends que l’énergie revienne… au bout d’une journée entière comme ça, je tourne en rond et j’ai au moins besoin de prendre l’air.
Oui parce que ça n’est pas parce qu’on est introvertie qu’on peut rester dans son coin sans voir personne pendant très longtemps. Parfois se poser dans un salon de thé et juste avoir des gens autour c’est bien aussi tant qu’il ne faut pas leur parler !

Et vous, quels sont vos moyens pour retrouver de l’énergie ?

 


  1. ça fait deux fois que j’en parle, je crois que j’ai le sujet de mon prochain article 
  2. et peut-être un autre sujet, si ça intéresse