La motivation est quelque chose de très fluctuant. Même pour un projet qui nous tient và coeur, il peut y avoir des moments où tout le reste a l’air plus facile ou plus intéressant (sans parler des dizaines de séries sur Netflix ;)) que de ‘faire l’effort’ d’avancer.
J’ai lu quelque part (mais honte à moi, j’ai perdu la source) une décomposition de la motivation qui m’a vraiment parlé et qui surtout explique bien pourquoi des fois, ça ne veut pas.
- Si vous avez l’envie et une réserve d’énergie suffisante, tout va bien.
- Si vous avez l’envie, mais pas d’énergie, même en vous forçant ça va être compliqué.
- Si vous avez l’énergie, mais pas l’envie, il y a des chances que vous procrastiniez.
Il est évident que le niveau d’énergie de chacun est très personnel, qu’un.e extraverti.e se nourrira du fait d’être avec d’autres et que donc un travail d’équipe peut être parfait pour se booster.
Mais pour un.e introverti.e, si le niveau d’énergie est bas avant même de sortir en public, on risque d’en ressortir encore plus à vide.
Et tout ça, ce n’est même pas pour des personnes souffrants de maladie chronique (voir la théorie des cuillières).
Cette approche peut permettre de revoir sa liste de tâches : il y a des choses qui ne demandent pas beaucoup d’énergie que l’on peut faire quand l’envie est moindre, histoire de pouvoir profiter des moments d’énergie maximale pour avancer sur ce qui nous est important.
Bref, maintenant il m’arrive d’avoir l’envie (de voir des copines par exemple), mais pas l’énergie, alors dans ce cas, je n’hésite plus à proposer la solution la moins coûteuse en énergie (les discussions par Skype, ça marche bien).
Et vous, avez-vous déjà essayé d’analyser si vous évitez de faire quelque chose par manque d’énergie ou d’envie ?