apprendre, santé

Jardiner pour les nuls…

Si vous me connaissez depuis un certain temps (quand j’étais étudiante par exemple), vous savez que je n’ai pas la main verte du tout… j’ai quand même fait mourir de la fougère et de la menthe, plantes qui sont qualifiées par tout le monde d’increvables !

Je me suis un peu améliorée depuis, avec quelques plantes araignées qui survivent plutôt bien maintenant que j’ai compris quand elles ont soif ou pas.

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Et nos expériences de faire pousser les noyaux d’avocat survivent généralement jusqu’aux vacances où nous les laissons pour 3 semaines sans arrosage.

Mais ce Noël, mon père a trouvé probablement la solution qui me correspond le mieux : de l’hydroponie.

Le système est assez simple :

  • un bac dans lequel on met de l’eau,
  • un flotteur pour contenir la plante, et indiquer s’il faut remettre de l’eau,
  • une cartouche qui contient les graines, de la terre et tous les nutriments dont la plante a besoin pour pousser,
  • une rampe de LED qui s’allume et s’éteint automatiquement sur une cycle de 12 ou 14h selon le type de plante. Ce qui nécessite une prise électrique à proximité.

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Il y a trois cartouches livrées avec la boîte initiale (trop de basilic pour moi ;)), et plein de possibilités à l’unité directement sur le site du fournisseur.

Pour nos premiers tests, nous avons choisi lavande, menthe et thym.

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Une application permet de suivre (sans capteurs, donc juste en fonction des informations que l’on fournit) quand il faut planter les différentes espèces l’une par rapport à l’autre, à partir de quand on peut récolter,…

Dans notre cas, le thym n’a jamais voulu pousser. Mais comme prévu, il suffit de contacter le service Client et ils renvoient une cartouche de l’espèce qui n’a pas poussé.

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Il y a une certaine curiosité quand les premières toutes petites pousses apparaissent, puis une satisfaction de voir les premières fleurs de lavande.

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Et maintenant soit je cueille directement ma menthe pour en mettre dans mes plats, soit je la mets à sécher pour en faire des tisanes plus tard dans l’année.

Lorsque la plante a assez grandi on peut la mettre en terre (et espérer qu’elle survive) ou si elle est arrivée au bout de son cycle, les cartouches peuvent être mises au compost.

Je n’ai encore essayé ni l’une ni l’autre, mes plantes sont comme sur la dernière photo.

Pour la prochaine fois, il y a des chances que je réessaye le thym (pour la cuisine et pour les tisanes) et des tomates cerise. 🙂

Cet article n’est absolument pas sponsorisé, juste une suggestion si comme moi, vous n’avez pas la main verte, ou pas d’espace pour avoir un vrai jardin.

Le système que j’utilise se trouve chez Nature et Découverte ou directement sur Prêt à Pousser.

Il en existe d’autres plus ou moins complexes dont un chez Ikea.

Et vous, main verte ou pas ? Est-ce que vous avez essayé ? Est-ce que ça vous tente ?

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apprendre, santé

Penser, apprendre, partager et être inspiré.e

Cette semaine, j’ai passé deux jours dans le futur !

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J’ai assisté à la deuxième édition de EmTech France, une série de conférences sur les technologies émergentes organisées par MIT Tech Review le journal du MIT.

Les sujets discutés allaient des matériaux intelligents à la santé connectée, la réalité virtuelle et les villes intelligentes.

J’en ai raméné quelques sujets de curiosité :

Tout cela m’a donné envie de voir ce que l’avenir nous réserve si ces idées peuvent être amenées jusque dans notre quotidien. Et vous curieux.se ?

apprendre, pratique

Chercher ou découvrir

Lorsque l’on aborde quelque chose de nouveau, il y a deux méthodes d’accès : la recherche ou la découverte.

Cela peut aussi bien être pour apprendre un sujet, lire un livre ‘documentaire’, passer du temps sur internet ou même visiter une ville.

Soit on recherche, soit on découvre.

Si on est en mode recherche, on a souvent une bonne idée de ce que l’on veut (la réponse à une question précise, un musée ou un restaurant…) et des outils tels que Google (qui est notre ami à tous) ou un guide touristique avec un bon index, vont être des moyens d’arriver à nos fins.

Google

Si on est en mode découverte, on ne sait pas trop ce que l’on veut, voire même on ne sait pas que l’on ne sait pas quelque chose. Sur le net, c’est clairement du domaine de Pinterest, de la navigation sur les liens de Wikipedia. Dans une vraie ville, c’est suivre son instinct et aller où le vent nous porte. Évidemment on risque de ne pas voir tout ce qui fait la réputation d’un endroit, mais par contre, on peut tomber sur des endroits insoupçonnés.

Dans notre quotidien la même chose est vraie, ce que l’on gagne en efficacité à utiliser un moteur de recherche nous empêche parfois de découvrir le joyau qui est juste à côté : quand on utilise Amazon pour acheter un livre, on sait exactement ce que l’on veut et on obtient exactement ça. Quand on rentre dans une librairie, on risque de repartir avec complétement autre chose que ce à quoi on avait pensé au départ, et potentiellement de découvrir un nouvel auteur favori.

Les deux approches ont leur intérêt, mais peut-être que nous sommes de plus en plus accros à la recherche par la facilité des smartphones.

Quel est votre mode de fonctionnement par défaut, plutôt chercheur ou plutôt découvreur ?

Quand avez-vous erré pour la dernière fois ?

apprendre

Trouver l’inspiration

Comment trouver des idées pour se renouveler ? Évidemment le manque d’inspiration, l’impression de faire toujours la même chose peut être dans tout un tas de domaines, aussi bien manger toujours la même chose parce que vous n’avez que quelques recettes que vous faites tout le temps, ou ne pas savoir sur quel sujet écrire un article de blog 😉 ou lire/regarder toujours le même type de livres/films.

Bien sûr il y a les moyens classiques : demander conseil à une connaissance (parfois mieux vaut quelqu’un qui vous connait à peine et ainsi ne sera pas influencé par les goûts qu’il.elle vous connait), faire une liste (d’envies, d’idées, d’association d’idées) ou un brainstorming (avec ou sans mindmap).
Avec les nouveaux médias il y a de plus en plus de moyens de se diversifier, en regardant des sites comme Pinterest (pour les recettes de cuisine par exemple), ou Instagram (pour la photo ou le dessin), sans compter le simple fait de faire une recherche type « recette ingrédient x, y ».
Le hasard fait parfois aussi bien les choses, se perdre dans une ville pour découvrir des restaurants/magasins/quartiers que vous ne connaissez pas, ou décider de lire un livre juste en fonction de la couverture, ou effectuer des tirages au sort (notre mode récurrent pour choisir le film du soir : en présélectionner un certain nombre et tirer au dé celui qu’on va regarder).

Et vous, comment trouvez-vous de l’inspiration pour vous renouveler ?

apprendre, santé

Les mystères de la mémoire

Voici un résumé de la conférence du même titre de Michel Cymes, jeudi 19 novembre à Toulouse. Les images et chiffres cités ci-dessous sont extraits de la conférence ou des documents associés.

Fonctionnement du cerveau et de la mémoire

Le cerveau pèse environ 1.4kg soit 2% du poids du corps, utilise 20% de l’énergie totale. Il contient 100 milliards de neurones qui sont chacun connectés à 1000-15000 autres neurones.
La communication entre les neurones se fait via des neurotransmetteurs (tels que dopamine, sérotonine…) au niveau des synapses.
Nous perdons 100 000 neurones par jour, mais ils se reconstituent à tout âge.
Lorsque l’on arrête de se servir de la mémoire, on la perd plus rapidement.

Le processus de mémorisation se décompose en encodage (acquisition des informations grâce à nos sens), stockage (maintien de l’information dans le temps), consolidation (période de répétition automatique par le cerveau pour que l’information soit retenue plus longtemps), rappel et récupération (restitution de l’information, plus le nombre d’association avec l’information est élevé plus facile sera la récupération).
L’encodage est assuré par l’hippocampe qui transmet l’information aux lobes pour le stockage.

Le stockage des informations a lieu dans les différentes parties du cerveau :

  • le lobe frontal stocke les informations de vigilance et les émotions,
  • le lobe temporal stocke le langage,
  • le lobe occipital stocke les informations visuelles,
  • le lobe pariétal stocke les gestes.

Le vieillissement entraine :

  • au niveau du cerveau :
    • diminution de la taille du cerveau,
    • diminution du nombre de neurones,
    • diminution des neurotransmetteurs,
    • raréfaction de la matière blanche.
  • au niveau général :
    • diminution de la perception cognitive et sensorielle,
    • diminution des fonctions motrices,
    • diminution du sommeil,
    • troubles de l’humeur,
    • apparition des maladies dégénératives.

Les différents types de mémoire:

  • sensorielle, active en 0.5 secondes,
  • court terme, dure environ 10 secondes, contient jusqu’à 7 informations en même temps, celle qui permet de retenir un numéro de téléphone juste assez longtemps pour le composer,
  • long terme, sur la durée, voire à vie. Elle peut être explicite (on souhaite retenir quelque chose) ou implicite (sans décision de notre part), l’apprentissage peut être conscient (les tables de multiplication ;)) ou inconscient.
  • sémantique, les connaissances générales dont on ne sait pas d’où elles viennent,
  • procédurale, physique que l’on n’oublie pas (marcher, parler, faire du vélo).

schéma types de mémoire

Un des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer est la difficulté à apprendre car les premières lésions apparaissent sur l’hippocampe.
Les dernières recherches ont montré que des plaques amyloïdes se forment dans le cerveau et ont une influence sur le développement de la maladie d’Alzheimer. Elles sont détectables par IRM entre 10 et 20 ans avant le début des troubles. Des pistes de recherche visent à retarder l’arrivée des plaques ou les faire disparaître.

Quand consulter ?

  • si on a des antécédents familiaux,
  • s’il y a des troubles significatifs de la mémoire, au point où l’entourage le remarque,
  • s’il y a diminution des capacités (dans la vie de tous les jours, démotivation…)

Qui consulter ?
Le médecin généraliste qui pourra faire les premiers tests et diriger vers une consultation mémoire avec un gériatre ou un neurologue.

Comment optimiser sa mémoire ?

On ne peut pas tout mémoriser, mais certains facteurs aident à la rétention d’information.

l’attention et la concentration,

  • être conscient de l’environnement et des actions que l’on fait,
  • répéter et relire plusieurs fois,
  • écrire renforce la mémorisation,
  • faire des pauses après 90 minutes d’activité intellectuelle pour faciliter la mémorisation,

les perceptions sensorielles,

cumuler les sens comme se concentrer sur la vue et l’ouïe, augmente la quantité d’information stockée et les connexions qui rendent le rappel plus facile.

stimuler la mémoire,

chaque type de jeux travaille une mémoire différente (mots croisés : mémoire sémantique, jeux de chiffres : mémoire de travail, jeux de cartes : capacité de stockage de la mémoire), mais le plus important c’est de leur faire par plaisir plutôt que parce qu’il le faut.
Prendre plaisir à ce qu’on fait génère des endorphines qui aident le fonctionnement du cerveau et de la mémorisation.

Une vie saine et équilibrée

aide à la bonne santé du cerveau et à garder une mémoire en bon état de marche.

  • Avoir une activité intellectuelle régulière et stimulante,
  • Pratiquer de l’activité physique, au moins 30 minutes de marche 5 fois par semaine, cela aide à diminuer les plaques amyloïdes dans le cerveau.
  • Une alimentation équilibrée contenant de la vitamine B (pour les connexions nerveuses), des sucres lents (pour l’énergie), du Magnésium, du Zinc, des fruits et légumes et des lipides (pour les Oméga 3).
  • Le sommeil de bonne qualité permet de mémoriser les informations par consolidation (répétitions en automatique).

 

apprendre, pratique

l’esprit du débutant et les phases d’apprentissage

Pour chacun d’entre nous, il y a des domaines où nous sommes des experts, où nous nous considèrons nous-mêmes comme meilleurs que la moyenne, cela n’a pas d’importance s’il s’agit d’être incollable sur les albums des Schtroumpfs ou de savoir faire tenir une petite cuillière sur son nez 😉 l’important est que nous savons.

Lorsque l’on décide d’apprendre quelque chose de nouveau, par soi-même ou en prenant des cours (j’ai déjà parlé des MOOCs), il faut repartir de zéro, accepter d’être mauvais et ne pas se comparer aux autres pour évoluer à son propre rythme.

Un outil qui peut aider c’est de connaître la roue d’apprentissage qui détaille les phases d’incompétence-compétence.
roue de l'apprentissage
L’exemple qui est assez parlant c’est pour la conduite :

  1. II : incompétence inconsciente, le petit enfant qui se met au volant et pense pouvoir conduire juste en tournant le volant,
  2. IC : incompétence consciente, vers 15-16 ans, on savait qu’on ne sait pas conduire,
  3. CC : compétence consciente, juste après avoir eu le permis, on sait conduire mais il faut être très attentif pour arriver à gèrer les rétroviseurs, passer les vitesses et diriger la voiture en même temps,
  4. CI : compétence inconsciente, après des années de permis, on peut être arrivé à destination sans avoir conduit consciemment, tout se fait en auto pilote.

Cette roue aide en permettant de se positionner, lorsque l’on se trouve en phase IC (moi en dessin), il ne sert à rien de se comparer à quelqu’un qui fait ça depuis des dizaines d’années (mes amies illustratrices pro ;)).

La roue de l’apprentissage peut être complétée par la roue de l’autonomie.
roue de l'autonomie
Encore une fois, la conduite est une illustration parlante.

  1. D : dépendance, suivre un cours en auto-école, besoin de comprendre, on ne pourrait rien faire seul,
  2. CD : contre-dépendance, premières sorties seul ou en conduite accompagnée, remise en question, on repère les problèmes sans savoir les résoudre,
  3. I : indépendance, conduite expérimentée, on assume,
  4. ID : interdépendance, profiter du copilote, il.elle change la musique, lise la carte, on sait faire seul, mais on peut demander de l’aide pour simplifier les choses.

Aviez-vous déjà ressenti ces différentes phases d’apprentissage ? Quel est votre phase préférée ?

apprendre, pratique

Mon tailleur est riche, ou comment apprendre une langue étrangère ?

J’ai déjà parlé pas mal de voyages et d’apprentissage, mais le cas particulier des langues étrangères mérite un article à part entière.
Que ce soit pour parfaire ce qui a été commencé dans le système scolaire ou pour être capable d’échanger quelques mots avec les gens lors d’un voyage, il y a plein de moyens d’apprendre ou de se perfectionner dans une langue étrangère.

Compréhension écrite :
– Les méthodes avec souvent un livret et de plus en plus une App. C’est classique et toujours efficace… et puis il y a eu une évolution sur la méthode ‘my taylor is rich’ de nos grands-parents. Très connu en France, Assimil propose différents formats et les guides de conversation permettent de se débrouiller pour quelques jours tout en découvrant des aspects culturels importants. Rosetta Stone est aussi très recommandé.
méthodes
– trouvez un blog sur un sujet qui vous plaise et lisez en un article de temps en temps. Quand vous vous sentirez un peu à l’aise, vous pouvez même participer aux commentaires ;), et c’est la version plus interactive du Vocable de quand j’étais au lycée.
– lire, en VO. En évitant de commencer par Charles Dickens si vous n’avez ni l’habitude de lire, ni celle du vocabulaire de l’époque. Les trois premiers livres que j’ai lu en anglais étaient Le livre de la jungle, Les valeurs de la Famille Adams, et le Club de Cinq… (j’avoue je n’ai toujours pas lu de Dickens surtout parce que je n’accroche pas à son style 😉 )
livres

Compréhension orale :
– Les podcasts de l’initiation au niveau avancé, attention à ce que la personne parle de manière compréhensible, tout en vous laissant le temps d’assimiler, ou de répéter surtout pour les débutants. Il y a plein de podcasts gratuits, j’ai bien aimé CoffeeBreak de RadioLingua pour l’espagnol (ou l’allemand ou l’italien). C’est très pratique pour apprendre pendant les trajets en bus ou en voiture 🙂
– écouter des chansons en lisant les paroles, et si possible en les traduisant vous-même, cela permet d’assimiler plus de vocabulaire, de retenir mieux grâce à la mélodie et selon ce que vous écoutez de connaître du vocabulaire actuel.
– Evidemment, pour travailler l’écoute et la compréhension, utiliser la force des dvds, du streaming ou de YouTube pour regarder vos films et séries en VO avec sous-titres en VO, rien de mieux pour se former l’oreille que de suivre une histoire qui vous plait. J’avoue quand j’ai débarqué en Allemagne sans parler un mot, j’ai utilisé l’excuse de ‘pratiquer l’écoute’ pour regarder le Prince de Bel-Air à la télé ;), je ne sais pas si c’est ça ou écouter les collègues qui a le mieux fonctionné !

L’art de la conversation :
– si vous avez déjà les bases et qu’il vous faut pratiquer, pourquoi ne pas rejoindre un groupe de conversation ? Soit organisé autour d’une seule langue étrangère, soit dans un café qui propose des soirées thématiques tablées par langage.
– Des cours particuliers, si vous avez le temps, la possibilité de planifier des rendez-vous et de l’argent, rien ne vaut parler avec quelqu’un dont s’est la langue maternelle pour acquérir le bon accent, attention par contre à aussi comprendre les bases de grammaire.

Le Vocabulaire :
– si vous êtes comme moi et avez besoin d’un support visuel pour mieux assimiler, n’hésitez pas à recopier les cours, noter le vocabulaire entendu dans un podcast ou créer des fiches à réviser (j’utilise Anki pour sa simplicité à créer mes propres fiches et à utiliser la révision espacée, mais il y a des jeux de fiches de vocabulaire sur Cram et Quizlet).
anki creole

Evidemment si vous le pouvez, apprenez avec quelqu’un, cela fera toujours une personne avec qui échanger quelques mots, quelques phrases et les progrès de l’un et de l’autre vous motiveront surtout si vous partez ensemble en vacances comme récompense.

L’important c’est de pratiquer et d’utiliser vos forces : si vous mémorisez facilement ce que vous entendez, utiliser les chansons à la radio, si vous aimez lire, plongez dans un bon bouquin.

Avez-vous appris une nouvelle langue depuis vos études ? Comment vous y êtes vous pris ?
 

apprendre, pratique

Mnémotechniques

En matière d’apprentissage, j’ai déjà mentionné que j’aime bien utiliser Anki, qui me permet de faire des fiches et de les réviser facilement. Ça fonctionne très bien pour le vocabulaire par exemple, ou des réponses simples.
Lorsque j’ai voulu l’utiliser pour apprendre des listes de dix à neuf symptômes, c’est devenu plus compliqué… je suis partie dans une boucle de 40 minutes parce que je n’avais pas de moyen simple de retenir la liste et que mon cerveau n’a plus l’habitude comme à 10 ans de faire cela régulièrement.

Je me suis donc penchée sur les moyens mnémotechniques.
Ce sont tous ces astuces qui nous permettent après toutes ces années de connaître les conjonctions de coordination (Mais où est donc Ornicar ? ;))
Il est assez facile de trouver des listes de mnémoniques courants.

Et comme ce que j’apprends n’est pas courant, c’est même créer mes propres mnémoniques qui m’intéressait.

Les différents types :
– créer une phrase à la Ornicar, qui sert de base pour retrouver les éléments,
– les Acronymes : prendre une lettre de chaque mot à retenir et en former un sigle,
– les associations d’idées, le plus bizarre et personnel sera le plus efficace (j’ai transformé Overdose en OD (à l’américaine) en Odin ;))
– joindre les sons à la vue ou au toucher (c’est un peu de la PNL) : soit imaginer une scène qui représente tous les éléments à retenir (encore une fois le plus absurde, le plus l’image sera marquante) soit toujours dans mon cas de symptôme toucher les parties du corps affectées dans un ordre précis (les symptômes d’une lésion de la moelle épinière ?).
– tout cela porté à l’extrême nous donne évidemment Sherlock Holmes version BBC années 2010 et son palais de mémoire. Mais nous n’en sommes clairement pas là !

Et vous, des trucs et astuces pour retenir mieux les choses ?

apprendre, pratique

Les outils pour apprendre : Vocabulaire

Suite à l’article du 1r septembre sur l’apprentissage, Rhi-Peann m’a envoyé un lien sur le fait de construire son propre lexique pour améliorer l’apprentissage.
Cela a d’abord résonné en moi avec le fait que je suis en train de débuter dans une nouvelle langue et que jusqu’à présent je n’avais que mes notes organisées par leçon et pas de lexique/liste de mots.

Mais à partir de là, je suis tombée dans le sujet de la manière optimale d’apprendre. En particulier quelque chose qui s’appelle SRS, (spaced repetition, ou répétition espacée).
L’idée derrière SRS est que nous apprenons par répétition et que quelque chose qui est appris facilement n’a pas besoin d’être revu aussi souvent qu’un mot difficile.
Auparavant ce type de répétitions pouvait être mis en place par un instituteur (la répétition des tables de multiplication tous les matins ;)) ou de manière indépendante (un tas de fiches cartonnées que l’on revoit régulièrement).

En notre ère ultra connectée, il y a des outils qui permettent de faire cela très bien. J’ai découvert Anki, logiciel gratuit, application web et application mobile, qui permet de faire exactement cela : réviser une liste de questions/réponses et les revoir en fonction de leur difficulté.
Ce qui m’a particulièrement plu dans Anki (en plus que ce soit gratuit et disponible sur Android), c’est qu’il existe déjà beaucoup de sujets mis en fiche mais qu’il est possible très simplement de créer son propre tas de fiches !
Comme la langue que j’étudie n’est pas en fiche, je suis en train de me constituer un paquet de fiches (vocabulaire basique, verbes, conjugaisons, expressions fréquentes, formes de phrase).

Selon certaines théories, avec des phrases de base et un vocabulaire de 250 mots, on peut commencer à parler. D’autres considèrent que le vocabulaire pour comprendre 80% de ce qui est nécessaire est beaucoup plus large.
En tout cas, il est assez facile de trouver sur internet des listes de vocabulaire de base qui permettront une bonne base à étoffer selon son propre besoin.
Une approche est d’éviter la traduction dans les fiches et de privilégier les images, cela est sensé rendre l’assimilation plus rapide et correspond bien avec le moment où l’on commence à parler couramment et où on ne traduit plus dans sa tête avant de parler.
Il est facile de trouver des images sur internet et de les ajouter dans le paquet Anki correspondant.
Je me construis donc un joli assortiment, à défaut de faire les dessins moi-même.

Cette idée des images m’a aussi donné envie de créer un autre jeu de cartes qui serait une base de poissons de marin, pour améliorer mon taux de reconnaissance lorsque je suis en plongée !
Oui j’admets, je geeke totalement pour le coup !
anki desk poissons

Et je suis sûre qu’il y a plein d’autres applications à un tel outil que je n’ai pas encore découvertes.
Est-ce que ça vous donne des idées ?
 

apprendre, lecture

Apprendre à apprendre

J’ai lu récemment Don’t Go Back to School de Kio Stark basé sur l’idée qu’il n’est plus nécessaire de rentrer dans un cadre classique et scolaire pour continuer d’apprendre mettre à l’âge adulte.
Un petit bémol qui m’est venu à la lecture c’est qu’aux Etats-Unis il est sûrement plus facile de se faire embauche sans diplôme et au culot qu’en France.

La problématique de l’apprentissage et de l’école m’intéresse à plusieurs titres :
– j’ai fait une formation longue où on nous a appris beaucoup de choses mais pas forcément comment les apprendre au mieux (et j’ai utilisé très peu de ce que j’y avais appris dans ma vie professionnelle qui est pourtant entièrement basée sur ce diplôme)
– le fonctionnement du cerveau continue de m’intriguer et tout ce qui peut expliquer comment nous réfléchissons me passionne,
– je suis une « experte en curiosité » (terme déposé par Rhi-Peann) presque officielle et je passe mon temps à vouloir apprendre de nouvelles choses.

livres, études et thé
Les deux méthodes d’apprentissage habituelles proposées dans le livre sont
– la méthode linéaire (celle où l’on suit un programme pré-défini, comme lorsque nous étions à l’école),
– la méthode aléatoire (où l’on attrape un sujet par le premier intérêt qui nous vient et on explore de proche en proche et d’intérêt en intérêt).

Ce qui est important c’est de ne pas être figé dans l’approche et de ne pas toujours s’accrocher uniquement à la méthode linéaire. Effectivement à l’école nous avons tous suivi un enseignement organisé et linéaire mais il est possible qu’en apprenant de par soi-même, passer du coq à l’âne nous permette de développer de manière beaucoup plus experte nos intérêts.
Et selon les sujets une même personne peut mieux apprendre avec une méthode ou l’autre.

Quelque soit la méthode d’apprentissage, les facteurs de réussite principaux sont :
– connaître son propre fonctionnement (si on est plutôt visuel, les matériaux de type auditif ne vont pas aider),
– la motivation interne,
– s’entourer (de personnes qui apprennent la même chose ou d’experts),
– la mise en pratique (par exemple en construisant un projet qui oblige à apprendre).
Au point de vue des sources d’apprentissage, il y a évidemment les cours (à la fac, particuliers, par correspondance), les MOOCs (massive open online course), les bibliothèques, une grande richesse de podcasts sur tous les sujets (assez utile pour apprendre une langue je trouve), de plus en plus d’ouvrages de référence et de vulgarisation.

Rien que pendant ma lecture de ce livre, j’ai été obligée de passer du mode lecture ‘loisir’ au mode ‘études’ avec un carnet pour noter tous les points importants à retenir et donc de passer en mode apprentissage 🙂
Tout cela m’a donné envie de ressortir mes cahiers et mes stylos pour apprendre plein de nouvelles choses.

Et vous, étudiez-vous pour le plaisir ? De quelle manière ? Des conseils ? Des envies de partager un apprentissage ?