Plusieurs conversations (réelles et virtuelles) autour de moi récemment se sont bâties sur différents types de catégorisations.
Deux exemples assez connus en sont les socio-types et Myers-Briggs (très pratiqué aux Etats Unis).
Selon ces modèles, je suis nettement une Analytique/Réfléchi ou si on suit la catégorisation MBTI Myers-Briggs une ISFJ.
L’avantage de ces tests, c’est qu’il est facile d’avoir un diagnostic qui nous donne de nouvelles explications sur qui nous sommes et comment nous fonctionnons.
Ainsi le test Myers-Briggs m’avait été soumis pendant un bilan de compétences mais c’est lors d’une conversation avec un ami ayant étudié la psycho que j’ai eu envie de revenir sur ces résultats et de voir quelle en est la réalité.
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Pourtant autant il y a un certain plaisir à se retrouver dans une catégorie et à découvrir qu’on n’est pas seul(e) à réagir ainsi, autant j’essaye d’éviter de classifier les gens autour de moi.
Classer les autres, c’est leur faire porter une étiquette qu’ils ne désirent peut-être pas.
Certaines de ces étiquettes nous suivent depuis toujours (la bonne élève, le clown…) et même lorsque l’on pense s’être débarrassé de ces jugements, ils reviennent souvent nous mordre au plus fragile lorsqu’on ne s’y attend pas.
Je sais aussi que certaines de mes tendances personnelles varient selon les environnements : je suis I (introvertie) mais mettez-moi au milieu de gens qui partagent une de mes passions (la plongée ou la lecture) et je vais commencer à donner mon avis dans des conversations dont je ne fais pas partie !
Il n’y a donc pas de raisons pour que ceux qui m’entourent ne soient pas aussi variables dans leurs réactions.
Tous ces tests ne sont que des étiquettes que nous utilisons pour comprendre nous-mêmes et le monde. Il est facile de dire que je suis analytique plutôt que expansive et cela permet d’expliquer certaines de mes réactions, particulièrement à des personnes qui n’ont pas les mêmes tendances, mais attention à ne pas nous enfermer dans de petites boites dont nous aurons du mal à nous sortir.
Et vous ? Vous vous voyez plutôt comme avec une seule étiquette qui décrit tout ou comme tellement variables que vous ne vous classez même pas vous-même ?
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photo extraite du wiki Myers-Briggs
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Personnellement, je vois toutes ces étiquettes comme des outils, mais un jour, on m’a dit que j’étais comme le diamant, multifacette. Ca me résume assez bien en fait : je ne colle pas une seule étiquettes, mais plein, et parfois paradoxales… mais c’est moi quoi 😀
et là j’ai l’image d’une clémentine avec plein d’étiquettes dessus… me demande pas pourquoi 😉
mais oui le concept multi facettes pas toujours conciliées ca me parle !