pratique

Indécision

Bon, cette semaine l’article du lundi ne vient pas…peut-être parce que ma semaine a été particulièrement chaotique et que je n’ai pas fait l’effort de prendre le temps d’écrire plus tôt. Mais après avoir essayé d’écrire toute l’après-midi sur un sujet tout à fait valide sans y arriver, je me dis qu’il faut peut-être juste écrire sur ça, le fait que je n’arrive pas à décider quoi écrire !

Evidemment il y a plein de bonnes raisons pour ne pas prendre une décision, on n’est pas sûr de soi, on ne sait pas comment ça va être après mais au final tant que la décision n’est pas prise, on anticipe souvent beaucoup plus de choses négatives que la réalité, surtout pour un choix aussi peu impactant que le sujet d’un article !

Les bonnes armes pour faire un choix :
– faire une liste des pour et des contre. Malgré mon amour des carnets et des listes, je ne suis pas très pour et contre, souvent parce que la liste est biaisée d’origine,
– moins biaisée : jeter un dé ou amstramgram (ça fonctionne bien pour choisir un plat dans un menu). Si vraiment vous êtes déçu du choix, c’est que la réponse était déjà là avant,
– écouter son cœur, puis écouter sa raison, analyser lequel des deux a les arguments les plus spécieux,
– avoir une copine qui suggère que ‘de toute façon, tu n’as qu’à essayer’ ou la technique du coup de pied aux fesses, lance-toi tu verras bien ce que ça donne,
– se dire qu’au pire on pourra revenir sur notre décision (pas valide dans le cas d’un tatouage ;))
– réaliser que le temps passé à ne pas décider est un temps perdu pour faire autre chose de beaucoup plus intéressant, comme par exemple avancer dans la direction qu’on a choisi 🙂

Et vous, sur quelles décisions traînez-vous le plus ? des armes particulières pour choisir quand un choix est difficile ?
 

Publicité

4 réflexions au sujet de “Indécision”

  1. Oui j’ai une arme qui marche très bien : la liste du « A quoi je renonce »
    A quoi je renonce si je fais le choix A et à quoi je renonce si je fais le choix B. Moins spécieux que le « pour ou contre » car au final on se retrouve a toujours ne pas savoir quoi choisir, ici on fais la liste des deuils à faire dans tel ou tel cas, et on fait le choix en allant vers ce qui nous coute le moins.
    Par exemple, si je choisis de faire un bébé (exemple bien rêche exprès) je renonce à mes nuits de sommeil pour un temps et à du temps libre, mais je renonce aussi disons à mon corps de jeune fille, à mon statut de jeune femme (pour aller vers un statut de mère), etc..
    Si je choisis de ne pas en faire, je renonce à l’idée de donner la vie mais aussi à prendre des responsabilités vis à vis de cette vie (que ce soit positif ou négatif pour moi).
    Renoncer à des choses, ça peut être renoncer à des trucs nuls 😀 (genre « je quitte mon mari violent ou pas » = si je le quitte, je renonce au tabassage en règle du samedi soir, mais aussi à l’éventuelle sécurité financière. Si je reste, je renonce à mon intégrité physique assurée, mais aussi à une vie d’incertitude potentiellement…)
    Cette méthode vraiment super efficace également pour des trucs moins impactants (partir en voyage ou me faire tatouer ? 😀 )
    Je la dois à Jacques Salomé 🙂

    1. Intéressante comme approche et effectivement plus parlante que les pour ou contre. Surtout pour quelqu’un qui sait toujours plus ce qu’elle ne veut pas plutôt que ce qu’elle veut 😉

  2. Je suis assez d’accord avec Ruth Chang, c’est précisément parce que les choix sont difficiles qu’ils sont une occasion de définir qui nous sommes!

    1. Effectivement nos choix et nos non choix nous définissent, et parfois il faut un changement de cap pour réaligner nos possibilités avec nos envies de vie 😉

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s