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Réflexion sur la loi de l’attraction

Je réponds aujourd’hui à la proposition de Vanessa de Vent de l’âme, racines de l’être de discussion croisée sur la Loi de l’Attraction.
Autant Vanessa connait cette idée depuis longtemps autant que je n’avais fait qu’en entendre parler sans vraiment me pencher sur le sujet.
De quoi s’agit-il ?
De l’idée que nous avons le pouvoir d’attirer les événements à nous par nos pensées.
Evidemment le précepte est qu’il faut penser très fort à ce qu’on veut de positif dans nos vies et puis l’Univers, Dieu, ou l’entité à laquelle vous accordez foi vous récompensera en amenant ce que vous souhaitez dans votre vie.
Il ne faut pas être trop spécifique, parce que sinon on risque de fermer la porte à des alternatives meilleures pour nous, mais quand même il faut rester dans le positif et la joie.
J’avoue que la manière de certaines d’expliquer le principe m’a un peu dérangée (probablement le côté hyper-dynamique). Mais d’autres ont une approche plus pragmatique.

Je n’ai pas essayé… pas la première version parce que l’idée que si ma vie n’est pas assez infusée de joie, je n’aurais en quelque sorte pas mérité de bonnes choses, me dérange. Si on évite les cas extrêmes (quel malade du cancer a mérité sa maladie ?), je n’ai qu’à revenir à mon quotidien : j’ai commencé ce blog pour partager sur le bien-être, avec des conseils et discussion, cela devrait normalement me classer dans la catégorie « énergie positive », non ? Et bien je me retrouve avec une situation professionnelle qui fait que justement je ne vais pas pouvoir prendre soin de moi au mieux et ce pendant un temps suffisamment long pour m’influencer vraiment.
Après on peut considérer, comme Isabelle Padovani, que la formulation de ces souhaits est une prière et que par la formulation de la prière, on se prépare soi-même, on se met en condition pour remarquer ce qui est lié à ce souhait et on va l’aider à se réaliser.
C’est un peu le même principe que de noter les petits bonheurs pour les apprécier en ne les laissant pas passer sans les saluer ?

Cela correspond un peu plus à ma vision des choses 🙂
J’ai encore des doutes mais je me demande si je ne vais pas quand même émettre le souhait de vivre au bord de l’eau, on ne sait jamais !

Et vous, est-ce que vous avez expérimenté avec la loi d’attraction ? Avec quels types de résultats ?

 

14 réflexions au sujet de “Réflexion sur la loi de l’attraction”

  1. Perso la loi de l’attraction ça me parle, mais comme à chaque fois, il y a ce que l’on m’explique et « l’esprit » de ce que l’on m’explique.
    Pour moi, on a une marge de manoeuvre pas tellement sur les événements qui nous tombent sur la gueule (genre une maladie quelconque ou autre) mais sur la façon dont on accueille ces événements et dont on les transforme pour les rendre, à défaut d’agréables, au moins positifs pour notre évolution personnelle. Ca se raccroche au principe de la Loi de l’Attraction parce que la façon dont on vit les choses transforme notre regard sur le monde et les événements et nous permet ainsi de mieux voir les opportunités, et donc, de les SAISIR (au lieu de les laisser passer parce qu’on était en train de se morfondre par exemple). Et comme en parle Vanessa sur son site, le côté « ça me fait du bien sur le moment, c’est une forme de pratique méditative », c’est quelque chose que je plussoie à mort. Et c’est le premier pas vers la visualisation créatrice 🙂

    Le bonheur, c’est un état d’être, pas une quantité de choses que l’on a, ou des choses que l’on fait. Et le but ultime étant d’attirer le bonheur, changer un peu son paradigme en la matière, sa façon d’aborder les choses, ça attire l’abondance. Forcément. En fait, plus que ca ne l’attire, ça nous permet de mieux la voir 🙂

    Je crois que la Loi de l’Attraction demande de l’action de ma part, et pas juste d’attendre que mes pensées se réalisent. Je crois qu’on a tendance à croire que si on y pense très fort ça va me tomber tout roti dans le bec. Je ne suis pas d’accord avec ça. Je crois que la loi de l’attraction, ce sont des pensées positives et une mise en action concrète afin de pouvoir attirer par les faits ce qu’on souhaite, et en attendant, c’est un état de satisfaction pour ce que l’on a déjà : le bonheur, c’est maintenant, pas « plus tard quand j’aurai attiré ce que je veux »

    Un peu pèle mèle, c’est ainsi que je le vis 🙂

    1. Quant à la question des résultats, j’ai remarque que pour ma pratique de la voyance par exemple, j’ai choisi de « faire confiance » (mettre un prix choisi avec différentes possibilités de rémunération, pas forcément dans l’argent) et que même si j’avais déjà de la clientèle, j’ai l’impression que « ça attire plus » finalement. Ne pas faire confiance me dérangeait dans ma pratique (imposer un prix qui ne permettra pas à tout le monde de se payer les services) : je suis allée vers plus de confiance en proposant une rémunération choisie et sous des formats alternatifs tout en demandant à être dans l’abondance, et ma foi, ça marche drôlement bien ! En plus, je suis super contente car ce sont autant de choses dont j’avais envie et qui me sont envoyées : GRATEFUUUULLLL
      Pour moi, c’est de la loi de l’attraction 🙂 une prise de risque, une attitude alternative, le choix de la confiance en l’univers et hop ! ça se met en place !

    2. Je ne suis pas vraiment étonnée que ce soit un pèle-mèle pour toi 🙂
      Et effectivement le point de vue avec lequel on regarde les choses que l’on souhaite va avoir une influence sur le résultat, c’est la confiance aveugle qui me pose un problème (comme souvent).

  2. Puisque tu poses directement la question en fin de ton article, j’ai bien envie d’y répondre en dépit du commentaire sur le même thème que je viens de poster chez Vent de l’âme x)

    J’ai lu un bouquin sur la loi de l’attraction, mais je ne l’ai pas encore « concrètement » utilisée. Je garde le concept sous le coude (j’ai pris des notes dans un carnet) pour m’y mettre « lorsque je serais prête ». J’ai envie de le faire pour moi, mon bien-être intérieur, pas juste pour obtenir tel ou tel bidule. J’ai envie de « faire ça bien », et pas me précipiter dessus par excès d’enthousiasme. Lire le livre sur la Loi m’a déjà permis de prendre conscience de nos réactions face aux obstacles, frustrations etc. Je n’étais pas particulièrement négative à la base, mais depuis ma lecture, je fais encore plus attention à ma réaction face à la vie. Ca devient peu à peu un réflexe: au lieu de m’énerver pour telle ou telle chose, je suis plus sereine… Et plus efficace, pour le coup. Les situations désagréables ne durent pas longtemps, et leur impact est rapidement balayé grâce à ma réaction plus posée. Reste la question de la confiance, des doutes… Quelque chose que je dois encore travailler \o/

    1. c’est vrai que c’est un truc que j’ai appris à travailler par une autre voie, d’observer sa réaction à quelque chose et que déjà dans ce temps d’observation on peut modifier ses actions ou mieux comprendre ses émotions.
      Après tu as raison, ce sont des choses à avoir dans son escarcelle pour le moment où ca peut nous servir 🙂

  3. Je ne pouvais qu’être…attiré…par la lecture d’un tel article 🙂 Cela fait quelques années que je traîne la loi de l’attraction au fond de mes poches avec le livre éponyme de Esther et Jerry Hicks.

    J’ai parfaitement cette même vision de la question lorsque que tu dis que cela revient à « se préparer soi-même, on se met en condition pour remarquer ce qui est lié à ce souhait et on va l’aider à se réaliser. »

    Pour moi, la loi de l’attraction est effectivement une question d’état d’esprit, de création de conditions, d’un terreau, permettant la germination de telle ou telle chose. Là où j’adhère à l’idée d’une sorte de « pouvoir de la pensée », en l’occurrence positive, réside dans le fait qu’il me semble assez logique qu’un état d’esprit positif est prompt à préparer un terrain positif en somme…

    Ma petite variation est de dire qu’être dans un état d’esprit « positif », je dirai plutôt un état d’esprit ouvert, aux larges horizons permet peut-être de faire plus attention à certaines choses que nous croisons sur nos chemins, auxquelles nous n’aurions pas fait attention en étant la tête dans le guidon d’une forme de « négativité », de repli-sur-soi qui est toujours un peu aveuglant, d’auto-centrisme et d’absence d’ouverture vers l’extérieur, bien souvent pour s’en protéger.

    En somme, plus que de dire que l’on attire, voire que l’on crée par la pensée, j’ai surtout l’impression que tout est d’ores et déjà là, que ce à quoi nous aspirons existe presque déjà et qu’il suffirait de le voir, d’être dans les bonnes dispositions pour l’accueillir et le révéler. Plutôt que d’attirer les choses à soi, je verrai donc plutôt une forme d’attraction mutuelle finalement ou une plus grande lucidité sur soi-même et notre environnement…En tout cas mon approche est bien dénuée de toute espèce de magie, je crois plutôt en des effets mécaniques très logiques qui se basent sur le simple principe cause/conséquence ou action/réaction.

    Pour mon expérience personnelle, j’aime souvent dire que je suis moi-même un exemple de la loi de l’attraction, au niveau personnel, dans les bonnes choses comme les moins agréables, au niveau matériel, de mon taff…En tentant simplement l’expérience en me disant « pourquoi pas ? » et me dire simplement « j’attire », sans objet spécifique. Je crois que c’est comme cela que j’ai pu à certains moments avoir cet état d’esprit constructif, de réalisation, m’ayant permis de voir les opportunités s’offrant à moi sous un angle positif.

    Bref….Ce fut long, mais voilà un peu quelle est ma vision de la loi de l’attraction, sans magie, sans choses forcément extraordinaire, teintée surtout et je l’espère d’un peu de bon sens.

    1. Merci pour ta réflexion intéressante du point de vue application sans forcément y mettre de la croyance forte.
      J’avoue que même quand je décide d’être ouverte au positif j’ai tendance a recevoir des choses bloquantes ou négatives et je retombe vite dans mes schémas habituels de me protéger et donc d être moins ouverte.
      Le travail personnel est en cours mais le chemin est long et semé d obstacles.

      1. J’essaie souvent, sur ce sujet là comme d’autres, de les « dé-passionner » si je puis dire, de les « normaliser » en somme. Non pas pour les rendre plus acceptable en considération d’une forme de « normalité » communément admise, mais en cherchant à en tirer l’essence, dénuée de toute fioriture particulière.
        Je me suis rendu compte qu’adopter une certaine vision, tu parles d’ouverture, est souvent « mécanique » au début, n’est pas naturel. C’est comme une sorte « d’apprentissage » finalement, semé d’embûches oui, mais quand bien même certaines seraient difficiles à dépasser ou même parfois douloureuses, j’essaie de les voir au maximum comme autant d’épreuves permettant d’apprendre toujours plus. Avant tout sur soi-même.

      2. C est sur qu’il y a des sujets qu’il fait rendre ‘routinier’ avant de pouvoir en pouvoir sentir leur intérêt surtout si on sentait intellectuellement leur bénéfice.
        Par exemple intellectuellement je comprends la raison d être des obstacles mais je n ai pas encore la routine qui me permettrait de moins les subir de front. 🙂

      3. Un peu la même chose aussi, difficile de prendre du recul quand tu es carrément la tête dans le guidon…parfois on s’en rend compte après, mais sur le coup, dur dur…et peut-être tant mieux qui sait…

  4. J’ai déjà commenté l’article de Vanessa, donc pas besoin de faire doublon mais je voudrais juste insister sur un point : attention avec le mérite. Ce n’est pas l’univers qui pense qu’on ne mérite pas de… (vivre heureux, au bord de l’eau, être épanouit, que de bonnes choses nous arrive, etc.). Non. C’est nous-même. L’univers, lui, il ne demande pas mieux que de nous baigner d’amour, de montrer que nous sommes son enfant chéri !! Mais nous, on l’envoie chier, on bloque son amour.
    Parce qu’on croit vivre dans un monde pourri, parce qu’on pense que le bonheur est une chose étrange qui n’arrive qu’aux autres et qu’on voit tout ce qu’on vit avec un oeil noir… et surtout, surtout, parce qu’on ne se sent pas digne.
    Pas digne de recevoir de l’amour, d’être heureux, parce que la souffrance est notre lot.
    Eh bin fuck la souffrance et fuck les pensées toutes faites ^^ ! L’univers nous aime profondément, et pour lui permettre de déverser sur nous tous les flots d’amour et d’abondance qu’il a en stock, il faut lui ouvrir les portes ! Être réceptif, laisser venir, et surtout, surtout, s’aimer ! Se croire, se reconnaître comme digne de bonheur et d’amour ^^ ! Et juste en faisant cela, on commence à faire fondre ses blocages, à rayonner de l’essence même de ces énergies, et donc, à les attirer ^^…

    Après, il faut doser les notions de culpabilité/responsabilité, et les notions d’empowering et autres développement de soi. Oui, quand il t’arrive de la merde, TU es responsable, d’une manière ou d’une autre tu as permis à cette merde de t’arriver et en cela tu es responsable, pas l’univers (qui, lui, t’envoie ce que tu lui demande, ni plus ni moins !). Tu te plains, tu chouines ? Tu attires à toi encore plus de raison de le faire ! S’abonner au rôle de la victime innocente, c’est trop facile et ça n’aide personne. Donc attention aux victimes éternelles, pour pouvoir les aider il faut leur faire reconnaître qu’elles sont en partie responsable de ce qui leur arrive, et cela avec le plus de douceur possible surtout car souvent, il s’agit de personnes qui souffrent et ne se sentent pas bien, qui ne s’aiment pas.

    Et tout dépend alors si on veut passer notre vie à être victime de nous-même, ou si on veut vivre pleinement et s’aimer pleinement sans se saboter ni saboter l’univers, c’est une question de choix, avant tout ^^

    Bon cheminement de lumière à tous 😀 !!!!! Des bisous magiques à tou(te)s ^^

    1. merci pour ton commentaire.
      Je conçois bien le côté sortir de la victimisation systèmatique, je sais avoir été dans ce cas là à une époque, où tout ce qui m’arrivait (en particulier professionnellement) était dû aux autres qui « étaient méchants, ne comprenaient rien… » bref, la victime parfaite. C’est un schéma confortable parce qu’il nous permet de ne pas prendre en main sa propre vie et de se plaindre, se faire plaindre.
      Il est possible que je réagisse sur le même niveau par rapport à la loi de l’attraction : que je la vois comme souhaiter que quelque chose nous arrive, donc être posé en objet de la vie, plutôt qu’en sujet, et cela me dérange par ce côté attentisme, qui n’est probablement pas dans la théorie de l’attraction mais que je suppose par le biais de mon expérience.
      Je n’ai pas contre pas de doute que l’Univers en lui-même ne porte pas de jugements, nous sommes assez bardés de préconceptions sur nous-mêmes pour ne pas avoir besoin d’être encore plus jugés.

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